Le 2 avril 2020
OTTAWA — Chers concitoyens,
Nous sommes le 1er avril 2020 et cela fait maintenant près de trois semaines que l’Organisation mondiale de la santé a annoncé que le monde faisait face à une pandémie de COVID-19.
Depuis, comme tous les Canadiens, vous suivez les directives de la santé publique, vous restez chez vous, les enfants aussi. Vous lavez vos mains et les surfaces autour de vous. Si vous développez des symptômes, vous vous isolez complètement et, si besoin est, vous vous rendez à l’hôpital. Si vous devez sortir, vous évitez les contacts avec les autres. Si vous faites partie des travailleurs essentiels, merci!
Tous les jours, vous regardez les bulletins de nouvelles et lisez les journaux. Et vous voyez comme moi que nos dirigeants prennent des mesures concrètes pour soutenir l’économie et venir en aide à ceux qui en ont besoin. Nos experts de santé publique nous tiennent bien informés, nous communiquent les faits de manière claire et sans détour, et nous indiquent la marche à suivre.
Mais dans les reportages, on met aussi beaucoup l’accent sur le nombre de cas confirmés et sur le nombre de décès.
C’est préoccupant, et il est normal d’être préoccupé. Ces chiffres sont inquiétants et, dans certains pays, absolument tragiques. Mais les chiffres disent aussi quelque chose de positif.
Les chiffres disent qu’en augmentant les tests de dépistage — ce qu’on fait partout au pays —, on peut savoir où sévit le virus, on peut trouver les foyers de contagion et donc prendre des mesures plus ciblées et plus efficaces pour en réduire la transmission.
Les chiffres disent aussi que, malgré la gravité de la situation, la grande majorité des gens qui contractent le virus n’en meurent pas. La grande majorité des patients s’en sortent.
Enfin, dans un contexte où on augmente le nombre de tests, il est normal que le nombre de cas positifs augmente aussi. Cela ne veut pas dire que la contagion augmente. Plus on teste, plus on sait ce qui se passe, mieux on agit.
Les pays collaborent actuellement à l’échelle de la planète, et l’expérience des uns aide les autres à mieux combattre le virus. Plus le temps passe, plus on apprend comment il se comporte et comment le contrecarrer pour éventuellement le neutraliser.
En ces temps turbulents, il est important de maintenir le cap, de ne pas se décourager, de continuer à fournir sa part d'efforts. Et de s’accrocher aux nouvelles qui nous donnent espoir, aux bouées de sauvetage qui existent autour de nous: les personnes guéries, les histoires d’entraide et de solidarité qui nous parviennent des quatre coins du Canada, le courage et le dévouement du personnel de santé, notre résilience collective.
On fait tous partie de la résistance contre le virus. On ne lâche pas.
Julie Payette
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