
Nous formons une société diversifiée et mondialisée. Aussi devons-nous accepter nos différences et œuvrer ensemble à la résolution des problèmes les plus urgents de notre époque.
Nous devons continuer d’établir et d’entretenir des relations avec les peuples autochtones comme avec tous les autres peuples de ce pays, quels que soient l’identité, les compétences, les origines, les choix amoureux ou la couleur de la peau de nos concitoyens.
On nous rappelle chaque jour que, même si la diversité est une valeur canadienne fondamentale, notre pays doit faire davantage pour respecter l’ensemble des langues, cultures, ethnies, religions et modes de vie.
Quand on pense aux peuples autochtones, aux femmes, à la communauté 2ELGBTQI+, aux groupes de personnes handicapées et aux communautés minoritaires, on constate que beaucoup de personnes membres de ces communautés ont enfin trouvé leur voix dans la société, qu’elles s’expriment et qu’elles veulent être entendues. Il est de notre responsabilité de les écouter, partout au pays, dans nos maisons ou sur nos lieux de travail.
J’envisage l’avenir avec beaucoup d’espoir. Le jour viendra où la diversité, l’équité et l’inclusion ne seront pas des questions problématiques, mais des principes directeurs de la voie à suivre.
La gouverneure générale Mary Simon souhaite mettre en lumière, parallèlement aux questions de la diversité et de l’inclusion, le problème des agressions et du harcèlement en ligne, ainsi que sensibiliser le public aux conséquences de ces fléaux et donner aux gens les moyens de contrer les propos toxiques tenus sur le Web.
Le symposium : Construire un monde numérique sain et respectueux s’est déroulé à Rideau Hall en avril 2024 et a rassemblé plus de 150 leaders, spécialistes du cyberespace et personnes ayant vécu des agressions en ligne, tous et toutes ayant à cœur de susciter le changement et de trouver des solutions pour limiter les effets dévastateurs de ce type d’agressions.
Certains points ont été mis en évidence, notamment les conséquences des agressions en ligne sur le bien-être social, mental et physique des gens. Le symposium a permis de démontrer à quel point ces impacts peuvent être profonds.
Les recherches montrent que les femmes influentes, les personnalités racisées, les personnes 2ELGBTQI+ et les jeunes sont visés de manière disproportionnée par les commentaires misogynes, sexistes ou racistes en ligne. Ces agressions ne sont pas inoffensives. Ces agressions font taire des voix, découragent la participation à la vie publique et créent un climat de peur et d’insécurité. Dans un monde qui repose de plus en plus sur la communication et l’information numériques, chaque personne a un rôle à jouer dans la création d’espaces numériques plus sûrs.
En tant que gouverneure générale, je souhaite tirer parti de ma fonction et de mon rôle pour aider d’autres femmes et exposer certains des problèmes qui touchent encore les femmes et les filles, en particulier en ce qui concerne la question du respect dans le cyberespace.
Il nous faut une approche mondiale concertée afin de créer des environnements en ligne sûrs pour les femmes et les jeunes filles. Un espace où il est possible de partager des informations sans désinformation. Un espace où notre prochaine génération de leaders entrevoit l’espoir, et non le désespoir. Et ce n’est qu’ensemble que nous pourrons susciter un élan de changement.
Créons ensemble un Canada où chaque personne peut assumer librement son identité.









