Pendant près de 250 ans, la ville de Québec a été la capitale politique et le lieu de résidence des gouverneurs de la colonie. Au lendemain de la Confédération, en 1867, Rideau Hall, à Ottawa, devient la nouvelle résidence officielle du gouverneur général du Canada.
En 1872, lord Dufferin, gouverneur général du Canada de 1872 à 1878, s’installe à la Citadelle de Québec. Ce faisant, il renoue avec la tradition remontant à la Nouvelle-France qui veut que le gouverneur général ait une résidence dans la Vieille Capitale. Depuis, tous les gouverneurs généraux y ont séjourné dans le cadre de leurs fonctions officielles.
Cette exposition de photographies retrace l’évolution des immeubles qui ont accueilli au fil des ans des dignitaires d’ici et d’ailleurs ainsi que de nombreux Canadiens et Canadiennes venus recevoir les plus hautes distinctions nationales.
Cette exposition est présentée au salon Champlain de la Résidence du gouverneur général à la Citadelle, située au cœur de Québec. L’exposition fait partie de la visite guidée gratuite de la résidence.
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- Gravure du logis des officiers, 1834
- Dessin d’architecture du logis des officiers, 1865
- Vue près des casernes des officiers de la Citadelle, 1840
- La caserne des officiers, la résidence du gouverneur général et la tenaille, Citadelle de Québec, vers 1875
- Vue de l’ancien logis des officiers à partir du bastion de Mann, vers 1920
- Le salon du 1er étage, 1929
- Madame Churchill, le comte d’Athlone, le président Roosevelt, la princesse Alice, le premier ministre Churchill, madame Roosevelt et le premier ministre Mackenzie King à la Conférence de Québec, 1944
- La princesse Elizabeth devant le porche de la Résidence du gouverneur général à la Citadelle, 1951
- Vue des escaliers de l’entrée privée, à partir du rez-de-chaussée, 1943
- La salle à manger, vers 1960
- La verrière, 1943
- La salle de bal, avant 1976
- Vue aérienne de la Citadelle, vers 1960
- Construction de l’aile publique, 1983
- Aquarelle représentant le design intérieur proposé pour la salle à manger Frontenac, vers 1980
- Escaliers menant aux salles de cérémonie, 2004
- Façade de la Résidence du gouverneur général à la Citadelle lors d’un séjour de la gouverneure générale, 2008
Gravure du logis des officiers, 1834
Inspiré du dessin original du capitaine Alderson, gravure, 1834; tiré de Hawkins’s Pictures of Quebec, p. 159.
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Les quartiers privés de la résidence du gouverneur général sont situés dans la partie est de l’ancien logis des officiers, construit à la même époque que la Citadelle, sous la supervision de l’ingénieur militaire Elias Walker Durnford.
De 1825 à 1828, trois projets sont soumis pour la construction d’un quartier des officiers. Les travaux de construction s’achèvent en 1831.
Le logis des officiers est conçu pour loger 2 officiers supérieurs, 15 capitaines, 24 lieutenants et 43 sous-officiers, pour un total de 84 personnes. L’édifice est occupé par la garnison britannique à partir du mois d’avril 1832 et jusqu’à ce que les troupes quittent la ville le 11 novembre 1871.
Dessin d’architecture du logis des officiers, 1865
Charles E. Ford, 1865; BAC-LAC, MIKAN 4130123.
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Le plan d’origine du logis des officiers montre une répartition rationnelle, symétrique et harmonieuse des espaces. Le bâtiment est divisé au centre par un couloir et comporte deux pièces en profondeur. Aux extrémités du rez-de-chaussée, on retrouve les mess, qui occupent toute la profondeur du bâtiment. Les pièces sont séparées par des murs de pierre d’environ 5 pieds (1,5 m) d’épaisseur.
Il y a trois entrées, chacune menant à un petit hall et à un escalier qui relie les trois étages. Le rez-de-chaussée est à l’épreuve des bombes en raison du plafond voûté à l’étage supérieur. Ces imposantes voûtes sont encore présentes de nos jours; leur forme est visible, mais leur surface est recouverte de plusieurs couches d’enduit et de peinture.
Vue près des casernes des officiers de la Citadelle, 1840
Millicent Mary Chaplin, aquarelle, 1840; BAC-LAC, MIKAN 2895133.
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Faisant office de courtine, c’est-à-dire de rempart entre le bastion du Roi et le bastion de Mann, l’ancien logis des officiers joue à l’époque un rôle défensif.
En tant qu’élément essentiel de la structure de la forteresse, l’ancien logis des officiers compte parmi les ouvrages importants de la Citadelle, avec les bastions, les murs, les ravelins, le glacis et les casemates.
Le bastion du Roi, que l’on aperçoit à l’extrémité est du bâtiment, permettra, à l’arrivée du gouverneur général, la construction d’annexes et l’aménagement d’une terrasse surplombant le magnifique fleuve Saint-Laurent.
La caserne des officiers, la résidence du gouverneur général et la tenaille, Citadelle de Québec, vers 1875
Jules-Ernest Livernois, épreuve à la gélatine argentique, vers 1875; Collection du Musée national des beaux-arts du Québec; 2011.132.
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Lord Dufferin et son épouse arrivent à Québec le 25 juin 1872, mais ce n’est que le 9 août suivant qu’ils séjournent à la Citadelle de Québec pour la première fois.
Quelques modifications mineures, dont un nouveau papier peint, suffisent à transformer un mess d’officiers en salle à manger. La décision est alors prise : chaque été, le couple vice-royal séjournera à la Citadelle, tout en habitant Rideau Hall le reste de l’année.
Au cours du mandat de lord Dufferin, le couple vice-royal effectuera plusieurs séjours à la Citadelle. Lord Dufferin dira de la vue à cet endroit qu’elle est aussi belle que les plus belles qu’il lui ait été donné de contempler dans le monde. Pour sa part, la comtesse écrit dans son journal, le 7 janvier 1873 : « Le matin était charmant, et la Citadelle, le fleuve et Québec avaient l’air pittoresques avec le soleil qui brillait sur la neige. »
Vue de l’ancien logis des officiers à partir du bastion de Mann, vers 1920
Pacifique Canadien, photographie, vers 1920; BAnQ, Fonds L’Action catholique, cote P428 S3 SS1 D30 P14-02.
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À compter des années 1870 et pendant une bonne partie du 20e siècle, des ajouts et des modifications sont effectués le long de l’élévation latérale nord-est du bâtiment, dans le but d’y accueillir des événements protocolaires.
C’est probablement à cette même époque, vers 1870, que les premiers cabinets d’aisances (des toilettes) furent construits le long de la façade sud de la résidence du gouverneur général. Sur cette photo de la Citadelle des années 1920, on aperçoit les cabinets d’aisances, démolis et reconstruits entre 1907 et 1908. La structure à trois étages était surmontée de petites cheminées pour laisser les odeurs s’échapper !
Le salon du 1er étage, 1929
Tiré de Eustella F. Burke, « Again the Union Jack Flies Over the Quebec Citadel », Canadian Homes and Gardens, vol. 5, no 8 (août 1929).
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Sous le mandat de lord Lorne, gouverneur général de 1878 à 1883, on entreprend des rénovations majeures à la résidence en construisant, en 1881, une salle de bal de 60 x 40 pieds à l’extrémité est des quartiers vice-royaux.
Construite en bois sur l’emplacement des écuries des officiers, dont une partie des murs sert de fondation, la salle de bal se trouve au premier étage de la résidence et communique avec les quartiers privés par le salon du gouverneur général, que l’on aperçoit sur cette photographie de 1929.
En 1928, avec l’arrivée de lord Willingdon, gouverneur général de 1926 à 1931, on construit à l’extrémité de la salle de bal un édifice de deux étages comportant deux ailes : il s’agit des nouveaux quartiers des serviteurs, avec l’entrée publique de la salle de bal, le buffet, les vestiaires et un solarium offrant une vue sur le fleuve.
Madame Churchill, le comte d’Athlone, le président Roosevelt, la princesse Alice, le premier ministre Churchill, madame Roosevelt et le premier ministre Mackenzie King à la Conférence de Québec, 1944
Office national du film, photographie, 1944; BAnQ, Fonds L’Action catholique, cote 03Q P428 S3 SS1 D16 P46.
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Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, la résidence du gouverneur général est le théâtre de conférences historiques, soit les Conférences de Québec de 1943 et 1944 (représentée ici).
Ces deux sommets militaires s’avèrent d’une importance capitale pour la victoire des Alliés et doivent se dérouler dans le plus grand secret. Ainsi, lord Athlone, gouverneur général de 1940 à 1946, et la princesse Alice accueillent dans leur résidence de la Citadelle à Québec le premier ministre britannique Winston Churchill, le président américain Franklin Delano Roosevelt et le premier ministre canadien William Lyon Mackenzie King.
En raison de leur importance historique, les Conférences de Québec de 1943 et 1944 sont désignées événement historique national du Canada par le gouvernement canadien en 1946.
La princesse Elizabeth devant le porche de la Résidence du gouverneur général à la Citadelle, 1951
Neuville Bazin, photographie, 1951; BAnQ, Fonds du ministère de la Culture et des Communications, Office du film du Québec, cote 03 Q E6 S7 SS1 P88919.
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C’est en octobre 1951, à peine quatre mois avant son accession au trône, que la princesse Elizabeth, accompagnée de son mari le duc d’Édimbourg, effectue son premier voyage officiel au Canada, qu’elle parcourt d’un océan à l’autre. Le 9 octobre au matin, le couple arrive à la gare de l’Anse-au-Foulon, dans le port de Québec. Après avoir reçu les honneurs royaux et inspecté la garde d’honneur composée du Royal 22e Régiment, le cortège se dirige vers le parlement, où la princesse et le duc sont accueillis par le premier ministre Maurice Duplessis.
Cette photo montre l’arrivée du cortège royal à la Résidence du gouverneur général à la Citadelle. Au cours de son règne, la reine Elizabeth II reviendra deux fois à la Citadelle, soit en octobre 1964 et en octobre 1987.
Vue des escaliers de l’entrée privée, à partir du rez-de-chaussée, 1943
Lt. Col. Willis O’Connor, photographie, 1943; BAC-LAC, MIKAN 3359832, PA-051739..
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Ce sont les travaux entrepris au cours du mandat de lord Willingdon, gouverneur général de 1926 à 1931, qui ont donné le ton à l’architecture intérieure actuelle de l’entrée privée. Cette photo du hall d’entrée nous permet de constater les similitudes avec l’architecture actuelle.
Les quartiers privés sont divisés en deux secteurs : un secteur semi-privé et un secteur privé. On retrouve aujourd’hui dans le secteur semi-privé des bureaux et des chambres pour le personnel administratif et les aides de camp, ainsi qu’une salle à manger, un petit salon, un grand salon et les cabinets de travail du gouverneur général ou de la gouverneure générale et de son époux ou épouse. Le secteur privé est composé de quelques appartements réservés aux gouverneurs généraux en poste et à leur famille.
La salle à manger, vers 1960
Source inconnue, photographie, vers 1960.
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La salle à manger est à l’origine un mess pour les officiers qui occupent l’édifice de 1831 à 1871. Lorsque lord Dufferin emménage dans la résidence en 1872, on installe du papier peint dans la pièce afin de la transformer en salle à manger convenable.
En 1928, un nouveau papier peint est installé, représentant ce qu’à l’époque l’on croyait être la ville de Québec. En fait, la scène serait plutôt inspirée d’une gravure de la ville de New York réalisée en 1717 par William Burgis.
Vers 1960, sous Georges P. Vanier, gouverneur général de 1959 à 1967, on remplace donc le papier peint de la salle à manger pour représenter véritablement la ville de Québec. Le nouveau papier peint serait inspiré d’une gravure intitulée Québec, 1685. À l’époque, le tissu qui recouvre les chaises est rouge vif.
La verrière, 1943
Lt. Col. Willis O’Connor, photographie, 1943; BAC-LAC, MIKAN 3365482, PA-051731.
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En 1890–1891, au cours du mandat de lord Stanley, gouverneur général de 1888 à 1893, un pavillon est construit sur la terrasse, et une tente installée à l’intérieur.
En 1928, cette « salle de la tente » est fermée et vitrée sur trois côtés, devenant une verrière avec vue sur le fleuve Saint-Laurent et la ville de Lévis. Érigée contre le mur de pierre ouest, elle était un peu plus grande et située un peu plus à l’ouest que l’actuelle verrière. Sa superficie était comparable à celle de la salle de bal de l’époque.
Selon Willis O’Connor, aide de camp de lord Athlone, c’est dans cette verrière que les Churchill et les Roosevelt prennent la plupart de leurs repas et que les discussions avec les chefs d’état-major ont lieu pendant les Conférences de Québec.
La salle de bal, avant 1976
Source inconnue, photographie, avant 1976.
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En 1881, une grande salle de bal est construite en annexe de l’ancienne partie de la résidence, plus ou moins à l’endroit où se trouvent aujourd’hui le salon des anges et le salon Lemieux.
C’est dans cette pièce que les gouverneurs généraux tiennent au fil des ans de nombreux bals et repas en l’honneur de dignitaires ou d’invités royaux.
La pièce est complètement détruite dans l’incendie de 1976. Une nouvelle salle de bal sera construite dans la nouvelle aile, inaugurée en 1984.
Vue aérienne de la Citadelle, vers 1960
Source inconnue, photographie, vers 1960.
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Cette photographie prise au début des années 1960 montre quelle a été la configuration de la résidence du gouverneur général pendant près d’un demi-siècle, soit de la fin des années 1920 jusqu’en 1976.
En 1974, sous le mandat de Jules Léger, gouverneur général de 1974 à 1979, des travaux majeurs sont entrepris pour remplacer le système électrique, jugé inadéquat et même dangereux.
Ces travaux doivent être réalisés en deux phases. Les panneaux électriques et les circuits principaux sont remplacés durant la première phase, mais les circuits secondaires, avant qu’on ne puisse les remplacer dans la deuxième phase, causent un incendie majeur le 2 février 1976.
Aidés des soldats du Royal 22e Régiment, 75 pompiers luttent contre les flammes cinq heures durant. L’aile de la résidence, qui compte alors 50 pièces et plusieurs objets de collection, est complètement détruite par le feu. Toutes les constructions en annexe de la partie d’origine sont ensuite démolies, puisque déclarées irrécupérables.
Construction de l’aile publique, 1983
Source inconnue, photographie, 1983.
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À l’hiver 1982, les plans finaux sont dressés pour que les travaux de reconstruction soient achevés en juin 1984. Entre autres firmes d’architectes, Déry, Blouin et Associés ainsi que Dimakopoulos et Associés ont travaillé aux plans de la nouvelle annexe.
Lors de la restauration de l’ancienne aile et de la construction de la nouvelle, une grande attention est portée aux détails, de manière à ce que la nouvelle partie s’harmonise avec la construction d’origine.
Dotée d’une structure en béton armé, la nouvelle aile comporte des détails architecturaux qui rappellent certaines caractéristiques du bâtiment d’origine : proportions générales, pilastres et entablement simplifiés, duos de fenêtres, toit en croupe et utilisation de pierre de taille. Le porche de pierre de style classique n’est pas sans rappeler les porches en bois de l’ancien logis des officiers.
Aquarelle représentant le design intérieur proposé pour la salle à manger Frontenac, vers 1980
Attribué à Madeleine Arbour, aquarelle, vers 1980; Travaux publics et Services gouvernementaux Canada.
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Alors qu’on dresse les plans de la nouvelle aile et que la construction prend forme, Gabrielle Léger, épouse du gouverneur général Léger, préside le comité pour le design intérieur et demande à Madeleine Arbour de présenter un projet de design. En juin 1984, la nouvelle aile est prête. Elle est inaugurée par Jeanne Sauvé, gouverneure générale de 1984 à 1990.
Cette image montre le design intérieur proposé pour la salle à manger Frontenac, utilisée comme salle de réunion et salle à manger. On peut y accueillir 20 à 40 convives, selon la disposition des tables.
L’œuvre qui orne le mur principal, réalisée par Jean Paul Riopelle, a été choisie par Jeanne Sauvé. Il s’agit d’un don de l’artiste, fait sous condition que l’œuvre ne quitte jamais la résidence.
Escaliers menant aux salles de cérémonie, 2004
Sgt Éric Jolin, photographie, 2004; Bureau du secrétaire du gouverneur général.
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Le hall d’entrée principal sert à accueillir les invités du gouverneur général lors de cérémonies officielles. Les escaliers sont l’œuvre de Norman Slater, architecte et designer québécois de renom. Un ascenseur, de conception originale, donne aussi accès aux salles de cérémonie.
Le concept élaboré par Madeleine Arbour pour l’aménagement du hall d’entrée repose sur une faible luminosité et procure un sentiment de confinement qui rappelle un couloir. Les matériaux utilisés contribuent à donner au bâtiment un air presque austère, comparable à celui des lieux militaires et des couvents.
Les matériaux sont canadiens : la balustrade d’aluminium au fini étain, la main-courante de l’escalier, les boiseries de noyer et le plancher de granit qui provient de Rivière-à-Pierre. La forte luminosité au-delà des escaliers invite à passer à l’étage supérieur.
Façade de la Résidence du gouverneur général à la Citadelle lors d’un séjour de la gouverneure générale, 2008
Sgt Serge Gouin, photographie, 2008; Bureau du secrétaire du gouverneur général.
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En 1980, la résidence a été désignée lieu historique national du Canada, en partie parce qu’elle est depuis 1872 l’un des deux lieux de résidence officiels du gouverneur général du Canada, ce qui lui confère une fonction symbolique et protocolaire importante.
Encore aujourd’hui, les gouverneurs généraux du Canada séjournent à la Citadelle plusieurs fois par année pour s’acquitter de leurs responsabilités constitutionnelles et traditionnelles. Ils y accueillent annuellement des milliers d’invités et de visiteurs lors de cérémonies officielles et d’événements publics.
Depuis 2003, la Résidence du gouverneur général à la Citadelle est accessible au grand public dans le cadre d’un programme de visites guidées.
En 2022, la Citadelle de Québec a célébré 150 ans de présence vice-royale dans la ville de Québec.