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Rideau Hall, le mardi 31 mars 2015
Soyez les bienvenus à Rideau Hall et au Canada!
Je suis heureux que ces rassemblements aient lieu, car non seulement confirment-ils votre présence et votre rôle au Canada, mais ils me permettent de mieux vous connaître, vous et votre pays.
En tant que gouverneur général, j’ai entre autres responsabilités celle de parler aux membres du corps diplomatique et d’échanger avec eux lors de divers évènements. Je me considère un peu comme votre hôte, puisque je vous réunis et je vous aide à vous sentir ici chez vous.
C’est une tâche que je prends au sérieux. Il est essentiel de pratiquer la diplomatie du savoir, d’engager un dialogue et d’établir des partenariats.
C’est aussi pourquoi j’aime visiter d’autres pays au nom du Canada. Après tout, il n’existe aucun substitut aux rencontres en personne.
C’est ce que font les gouverneurs généraux du Canada depuis maintes années. À vrai dire, moi ou un de mes prédécesseurs avons visité votre nation à une époque ou à une autre. Aujourd’hui, j’aimerais vous ramener dans le temps en vous parlant des visites internationales de divers gouverneurs généraux.
Monsieur l’Ambassadeur Vijavat, nos deux pays entretiennent depuis plus de cinq décennies une relation dynamique, dont la force réside principalement dans nos liens de peuple à peuple. Ma prédécesseure la très honorable Jeanne Sauvé a visité la Thaïlande en 1987. Elle a d’ailleurs reçu un doctorat honorifique en science politique de l’Université de Chulalongkorn — votre alma mater, Monsieur l’Ambassadeur!
Durant sa visite, elle a parlé de nos deux nations qui « se rejoignent dans leur idéal et leur dévouement pour la cause du rapprochement universel ». Ce même esprit nous anime encore aujourd’hui, comme en témoignent nos liens commerciaux et notre coopération en matière de sécurité et d’éducation. Plus de 1 300 étudiants thaïlandais étudiaient au Canada en 2012, et nous les invitons à venir en plus grand nombre encore.
J’ai été heureux d’apprendre que vous avez visité le Canada à plusieurs reprises par le passé. Il y a beaucoup à découvrir, et je vous encourage à visiter les divers coins de notre pays.
Monsieur l’Ambassadeur Meghar, l’Algérie et le Canada entretiennent des liens étroits depuis plus de 50 ans. Vous avez vu de près ce que nos deux pays ont accompli ensemble, vous qui avez passé cinq ans à Ottawa dans les années 1970. Vous trouverez sans doute que les choses ont changé depuis votre dernière visite!
Ce qui n’a pas changé, cependant, c’est notre désir de collaborer. Voilà l’un des messages que la très honorable Michaëlle Jean a livrés aux Algériens lorsqu’elle a visité votre pays, en 2006. Elle a dit que ce voyage était pour elle « chargé de sens et d’émotion » et qu’elle souhaitait vous dire « l’amitié du peuple canadien ». C’est dans ce même esprit que je vous reçois ici.
Aujourd’hui, nos deux pays continuent de trouver de nouvelles voies de coopération. De plus, nos liens sur le plan de l’éducation et de la culture prennent de l’essor, avec l’aide de la solide communauté algérienne établie au Canada. J’espère que j’aurai la chance d’en apprendre davantage sur votre pays pendant votre séjour ici.
Monsieur le Haut-Commissaire Lanyasunya, c’est l’ancienne gouverneure générale la très honorable Adrienne Clarkson qui a représenté le Canada au Sommet de Nairobi 2004 pour un monde sans mines. Aujourd’hui, nos deux pays continuent de travailler ensemble pour le maintien de la paix et la sécurité.
En fait, c’est au Kenya que se trouve, depuis 1970, le Centre international de formation au soutien de la paix — où des membres des Forces armées canadiennes sont envoyés.
Il est évident que nous avons des objectifs semblables, comme atteindre la stabilité régionale et élargir nos liens économiques. Cela dit, il demeure fort possible d’accroître nos activités commerciales et nos investissements. Vous constaterez que les Canadiens sont des partenaires idéaux dans divers secteurs, y compris la mise en valeur des ressources.
En tant que diplomate de carrière, vous continuerez de trouver de nouveaux moyens pour amener les entreprises canadiennes à investir au Kenya et favoriser l’échange de connaissances.
Monsieur le Haut-Commissaire Prakash, j’ai parlé de mes prédécesseurs et de leurs expériences à l’étranger, mais le temps est venu d’aborder mes propres voyages.
L’an dernier, j’ai eu la chance de visiter l’Inde. J’en ai alors beaucoup appris sur notre collaboration dans les domaines de l’éducation, de la recherche et de l’innovation, de la culture et bien d’autres.
D’ailleurs, je n’oublierai jamais le degré d’excitation qui régnait lorsque nous avons regardé l’équipe masculine canadienne de hockey sur glace remporter l’or aux Jeux olympiques d’hiver de 2014 à Sotchi. C’était merveilleux de voir les Canadiens et les Indiens célébrer côte à côte!
La relation entre le Canada et l’Inde repose sur nos solides liens de peuple à peuple. La diaspora de plus d’un million de Canadiens d’origine indienne solidifie le rapport entre nos nations. Je sais que nous continuerons de réaliser notre potentiel. Comme vos homologues ici présents, vous avez consacré votre vie à la diplomatie, et cela ne peut que cimenter l’amitié entre le Canada et l’Inde.
Cela fait des années que les gouverneurs généraux du Canada effectuent des visites internationales, parce que nous comprenons la valeur de la diplomatie. Je suis fier de poursuivre cette tradition et de vous voir tous ici afin de participer au dialogue au nom de votre peuple.
Une fois de plus, je vous souhaite, à vous et à vos familles, la bienvenue au Canada.
Merci.