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Rideau Hall, le mardi 18 juin 2013
C’est un honneur de vous recevoir à Rideau Hall pour saluer l’excellence en journalisme au Canada.
En tant qu’ancien professeur et doyen de droit, et dans mes fonctions actuelles de gouverneur général, je parle souvent de mon amour pour la primauté du droit — c’est-à-dire du fait que notre système judiciaire s’articule autour d’une quête inlassable de la justice.
Sans cette quête de la justice, le droit se résumerait à un ramassis de mots. Nos journalistes émérites l’ont compris depuis longtemps déjà.
C’est aussi la quête de la justice qui astreint nos journalistes de talent à exercer leur métier important.
Chacun de vous sait fort bien pourquoi la liberté fondamentale suivante figure dans l’exorde de la Charte canadienne des droits et libertés :
« liberté de pensée, de croyance, d’opinion et d’expression, y compris la liberté de la presse et des autres moyens de communication. »
De la même façon, vous comprenez pourquoi l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme garantit le droit de rechercher et de recevoir des informations.
Ces droits assurent notre liberté. Ils sont enchâssés dans les affirmations prééminentes de notre civilisation, car, comme vous le savez, ce que nous ignorons peut nous nuire.
Cette compréhension forme les assises du travail remarquable effectué par les candidats au Prix Michener de cette année.
Avec la connaissance vient la possibilité de provoquer le changement. Vous avez foi en l’intelligence de vos lecteurs, de vos auditeurs et de vos téléspectateurs et en leur capacité d’utiliser vos conclusions dans l’intérêt public.
Le Prix Michener est décerné à une organisation médiatique pour son apport considérable au bien collectif par l’entremise de la presse écrite ou électronique. Les candidats de cette année ont poursuivi la justice de diverses manières.
Vous avez stimulé la discussion publique et inspiré des changements positifs dans les domaines liés à la politique sanitaire et sociale, à la bonne gouvernance, à la responsabilité sociale d’entreprise, aux élections libres et équitables ainsi qu’à la sécurité des travailleurs.
Le fait que ce prix soit remis à une organisation plutôt qu’à un individu démontre bien que l’excellence journalistique est rarement le fruit d’une seule personne. Au contraire, il faut beaucoup d’esprit d’équipe et de collaboration pour arriver à produire des nouvelles aussi percutantes et profondes.
Je suis aussi ravi de décerner aujourd’hui les bourses Michener-Deacon, qui appuient des projets novateurs concernant le journalisme d’enquête et les études en journalisme. J’applaudis les récipiendaires et je leur souhaite un brillant avenir.
Je désire également féliciter les finalistes et le récipiendaire du Prix Michener de cette année.
Je vous transmets, au nom de tous les Canadiens, mes sincères remerciements pour tout le merveilleux travail que vous accomplissez. Grâce à vous, le Canada est un endroit où il fait mieux vivre.
