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Rideau Hall, le jeudi 30 mai 2013
C’est un honneur de vous recevoir à Rideau Hall à l’occasion de votre visite d’État au Canada.
Je vous félicite pour votre leadership et votre rôle dans la création d’un pays plus fort et d’un monde meilleur. Pensons, par exemple, au respect que le Chili s’est acquis sur la scène internationale dans des domaines comme les droits de la personne, obtenant par le fait même un second mandat au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies l’an dernier.
Sharon et moi souhaitons aussi la bienvenue à la première dame du Chili et à la délégation chilienne qui vous accompagne durant votre importante visite dans le but d’échanger avec les Canadiens.
Votre Excellence, en ce qui me concerne, votre visite met en lumière la collaboration dynamique entre nos pays ainsi que les moyens d’améliorer nos partenariats actuels.
C’est particulièrement vrai dans deux domaines que j’explore depuis le début de mon mandat en tant que gouverneur général du Canada : l’innovation et l’apprentissage.
J’ai été ravi d’apprendre que 2013 est l’Année de l’innovation au Chili. Bien entendu, cette initiative sera prise en charge par la population — à savoir des étudiants et des entrepreneurs, ainsi que des dirigeants d’entreprise et des universitaires — et transformera votre pays, une étape à la fois.
Votre Excellence, lors du lancement de l’Année de l’innovation, vous avez indiqué que vous comptiez sur le courage des gens qui osent essayer de nouvelles choses.
Voilà l’essence de l’innovation : encourager et appuyer les gens pour qu’ils fassent des choses hors de l’ordinaire, qu’ils concrétisent leurs rêves, qu’ils défient le statu quo en demandant « pourquoi? » et « pourquoi pas? »
Je suis convaincu que le Canada et le Chili sauront poser ces questions et y répondre, ensemble.
Nous travaillons déjà étroitement dans les domaines de la recherche et de la technologie. Et nous échangeons nos connaissances d’un pays à l’autre, d’une discipline à l’autre.
Nos efforts à cet égard sont intenses, comme ce fut le cas lors de la récente rencontre du comité conjoint de mise en œuvre pour la coopération scientifique et technologique. De telles tribunes nous montrent tout ce que nous pouvons accomplir grâce à la mondialisation.
Pour cela, nous avons besoin des gens et nous devons laisser à nos citoyens la chance de réussir, ensemble.
Cela m’amène à une façon à la fois différente, mais connexe, de resserrer nos liens et de cimenter notre amitié, c’est-à-dire par l’apprentissage.
Il va sans dire que les innovateurs et les rêveurs misent sur une large base de connaissances. Ces derniers ne font pas tous des études postsecondaires, mais on ne saurait renier les possibilités de succès qui s’offrent à ceux qui ont accès à l’éducation supérieure.
Et nous travaillons avec acharnement pour offrir une telle chance à nos jeunes, ouvrant les portes de nos écoles et éliminant les frontières qui nous séparent pour favoriser la mobilité et leur permettre d’acquérir une éducation de qualité. Près de 500 étudiants chiliens ont étudié au Canada l’an dernier et, grâce aux 200 accords et plus qui unissent différents établissements d’enseignement, nous procurons à ces jeunes un avantage indéniable pour réussir dans un marché de plus en plus mondialisé.
Nous sommes aussi déterminés à procurer aux dirigeants de demain — dans le monde de la politique, des affaires et de l’innovation — une expérience internationale inspirante qui nous aidera à entretenir des relations excellentes qui profiteront à nos deux peuples, pour des années à venir.
Votre Excellence, j’espère que vous aurez la chance, durant votre visite, d’en apprendre davantage sur notre pays. En tant qu’alliés dans les Amériques, en tant que partenaires dans les domaines du commerce, de la défense, de l’éducation et de l’innovation, et en tant que défenseurs des droits de la personne et de la démocratie, je sais que de nombreuses voies de coopération s’offrent à nous.
Je lève mon verre à cette coopération, aux partenariats entre nos nations et nos peuples, et à notre amitié durable.
Merci.
