Dîner offert par le lieutenant-gouverneur de la Saskatchewan

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Regina, le dimanche 11 septembre 2011

 

Bonsoir. Sharon et moi tenons à vous remercier de nous avoir accueillis si chaleureusement en Saskatchewan. Nous sommes ravis d’être ici à l’occasion de notre première visite officielle dans cette province. Nous sommes déjà conquis par les gens et le territoire.

J’ai le souvenir d’une photo qu’on m’a montrée durant ma récente visite en Saskatchewan et qui illustre parfaitement votre dévouement.

Il s’agit d’une photo prise lors d’une situation critique dans une école. On y voit les élèves et les enseignants se précipitant à l’extérieur, tandis qu’un homme se dirige en sens inverse pour aller affronter le danger. Cet homme était un policier.

Le très honorable John Diefenbaker, qui était fier d’avoir grandi en Saskatchewan, a dit un jour : « Qui ne connaît pas le passé ne pourra jamais comprendre le présent et ne pourra certes jamais rien faire pour l’avenir. »

Vous comprenez sûrement le passé, puisque l’avenir de cette province s’annonce des plus brillants, alors que nous nous approchons de 2017, année du 150e anniversaire de la Confédération. J’espère que, durant mes déplacements à travers la province, j’entendrai les habitants de la Saskatchewan me dire comment ils envisagent notre devenir en une nation toujours plus avertie et bienveillante. Comment nous, présents ici ce soir, pouvons-nous améliorer le sort de nos collectivités, de la province et du pays?

En tant que gouverneur général, j’ai évoqué trois piliers qui, selon moi, peuvent améliorer notre pays. Vous comprendrez mon bonheur de constater que vous appuyez déjà ces piliers.

J’ai récemment découvert, par exemple, que la province a pu réduire sensiblement le nombre d’enfants dans les foyers d’accueil surpeuplés. Cette diminution, soit de 48 à 29 pour cent en deux ans seulement, a été réalisée grâce à l’amélioration des contrôles, à l’augmentation de l’effectif et à l’aide financière au logement.

Voilà bien une réalisation remarquable. Cela dit, il reste encore beaucoup à faire pour les autres enfants, afin qu’ils puissent jouir d’une vie stable. Le soutien aux familles et aux enfants, qui est mon premier pilier, est aussi essentiel à l’avenir de la Saskatchewan qu’à celui du Canada.

J’ai appris que, dans le parc interprovincial  Cypress Hills, ceux qui observent les astres bénéficieront bientôt d’un nouvel observatoire et d’installations permettant d’enseigner aux jeunes ce que recèle le ciel nocturne. Cet engagement à l’égard de l’apprentissage et de l’innovation, qui est mon deuxième pilier, permettra aux Canadiens d’être en mesure d’apporter une  immense contribution dans les domaines des soins de santé, des affaires, de la fabrication, de l’agriculture et dans tant d’autres secteurs d’une importance cruciale pour l’avenir du pays.

Enfin, pour parler de mon troisième pilier, soit le bénévolat et la philanthropie, j’ai l’immense plaisir de souligner le remarquable taux de participation des citoyens de la Saskatchewan au bénévolat. Près de trois personnes sur cinq dans cette province donnent de leur temps pour aider ceux qui sont dans le besoin, soit le pourcentage le plus élevé de toutes les provinces et territoires. Comment maintenir ce taux et même le surpasser?  

J’espère que les Canadiens suivront le parcours que Sharon et moi ferons dans la province et apprendront ainsi à mieux connaître la Saskatchewan, son histoire et son avenir, un avenir qui aidera à projeter le Canada bien au-delà de son 150e anniversaire.

Merci.