Ce contenu est archivé.
Le 5 décembre 2008
OTTAWA — La Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes nous rappelle tristement le massacre de 14 étudiantes à l’École Polytechnique de Montréal le 6 décembre 1989. Nos pensées vont à leurs familles et à leurs proches que ce deuil affligera toujours.
À ce terrible souvenir se raccrochent aussi nos préoccupations à l’égard de toutes les femmes, chez nous et ailleurs dans le monde, dont l’intégrité, la sécurité et ultimement la vie sont mises à mal, voire détruites par les violences exercées contre elles. Violences verbales ou physiques, quotidiennes ou épisodiques, insensées, harcelantes, inacceptables qui affaiblissent, qui abrutissent, qui font honte et qui tuent.
Il faut refuser tous les gestes qui avilissent les filles et les femmes. Il faut les condamner sans équivoque. Il faut briser le silence et ne pas hésiter à demander de l’aide. Et cette aide n’est souvent pas très loin, particulièrement au Canada où le travail de sensibilisation a porté fruit. Il faut reconnaître le travail remarquable de nombreux organismes, refuges, ressources et services spécialisés qui sont aujourd’hui voués entièrement à l’assistance aux femmes en situation de crise et à leurs enfants. Sans compter tous ceux qui travaillent auprès des individus qui ont un comportement violent et qui acceptent d’être aidés. Il faut aussi saluer les interventions solidaires des parents, des amis, des voisins, des bénévoles, de toutes celles et tous ceux qui partout au pays vont au secours des victimes, au lieu de détourner le regard.
Le premier réconfort est de savoir qu’il est possible de s’en sortir. Le plus grand pas est d’avoir fait reculer l’indifférence et par conséquent fait avancer les mentalités. Il nous faut résolument continuer sur cette lancée.
Michaëlle Jean
-30-
Renseignements aux médias :
Marie-Ève Létourneau
Bureau de presse de Rideau Hall
613-998-0287
www.gg.ca
www.ecoutedescitoyens.gg.ca