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Le 6 décembre 2012
Message de Son Excellence le très honorable David Johnston,
gouverneur général du Canada, à l’occasion de la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes
OTTAWA — Qu’elle soit physique ou psychologique, la violence n’a aucune place dans notre société. Depuis bon nombre d’années, le 6 décembre est la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes.
Ce jour-là, en 1989, un homme tuait de sang-froid 13 étudiantes et une employée de l’École Polytechnique de Montréal parce qu’elles étaient des femmes. Nos droits les plus fondamentaux furent ébranlés par cet acte insensé qui, avec raison, a semé l’émoi et l’indignation au sein de la nation canadienne. Des milliers de personnes, plongées dans le deuil, se sont rassemblées aux funérailles des défuntes afin de témoigner leur solidarité et rendre hommage aux victimes. Je ne peux qu’imaginer la douleur des familles et des proches qui ont perdu un être cher lors de l’attentat.
Aujourd’hui, je pense aussi à tous celles et ceux qui furent blessés et aux personnes qui ont souffert, ou souffrent encore, des conséquences de cette attaque odieuse. Les tragédies comme celle-ci nous rappellent bien cruellement que la lutte contre la violence n’est pas gagnée d’avance. Notre société a fait beaucoup de progrès dans la course à l’égalité des sexes, mais il reste beaucoup à faire.
En cette Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes, je tiens à encourager tous ceux et celles qui posent des gestes concrets afin d’enrayer le phénomène de la violence faite aux femmes et aux filles dans nos collectivités et partout dans le monde.
David Johnston
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