Le 26 juin 2023

Sous réserve de modifications

Bonjour,

Je tiens à reconnaître que nous sommes réunis à Rideau Hall, sur le territoire non cédé du peuple algonquin anishinabe, qui vit sur cette terre et en prend soin depuis des milliers d’années.

Je vous souhaite la bienvenue dans vos nouveaux rôles d’ambassadeur de la Bulgarie, d’ambassadrices du Honduras et de la Türkiye, ainsi que de haut-commissaire de la Zambie.

Vous voilà ici pour tenter de répondre à une question primordiale : comment pouvons-nous travailler ensemble pour faire de nos pays, et de notre planète, des lieux où il fait bon vivre?

Nous sommes confrontés à des défis sans précédent dans notre histoire collective. La réponse à ces défis passe par le dialogue et la diplomatie, et surtout par l’action.

Les changements climatiques n’en sont qu'un exemple. Un peu partout dans le monde, les pays subissent déjà les contrecoups du réchauffement planétaire, de l’intensification des catastrophes naturelles et de la hausse du niveau des océans. Ces derniers mois, les incendies de forêt fait des ravages dans différentes régions du Canada. Ces incendies causent des impacts considérables. Il est question non seulement de la perte de propriétés et de nos milieux naturels, mais aussi de la dégradation de la qualité de l’air dans les villes à travers notre pays, et même ailleurs.

Les changements climatiques affectent nos économies, nos infrastructures et nos modes de vie. Dans certains cas, des pays entiers sont menacés par la perspective très tangible de se retrouver un jour submergés.

Pour relever ce défi, les pays ne peuvent agir seuls, ils doivent miser sur la force de la coopération. Il faut voir au-delà des barrières de la langue ou de la culture. Les gens devront collaborer par-delà les frontières en faveur du bien collectif. Et le temps presse. Nos différences s’amenuisent lorsqu’elles sont formulées dans cette optique.

Nous devons preuve de fermeté dans la recherche de la paix et de la sécurité. Cela fait plus d’un an que l’Ukraine a été victime de la terrible invasion russe. Le peuple ukrainien, qui résiste et se défend, dont les vies ont été perdues et bouleversées, a toujours besoin de notre soutien et de notre aide.

Le peuple ukrainien a besoin que nous continuions à œuvrer pour mettre fin au conflit, mais pas seulement en Ukraine. En fait, la paix devrait régner partout. Chaque personne a le droit de vivre dans un endroit sûr pour élever sa famille, bâtir sa communauté et vivre pleinement sa vie, sans crainte de jugement.

Pour progresser, nous avons besoin de vous, de vos efforts et de votre ouverture d’esprit. Vous venez au Canada sous le signe de l’amitié, pour représenter les intérêts de votre pays.

Je vous encourage à en apprendre davantage sur le Canada et les personnes culturellement riche et diversifiée, en particulier sur nos peuples autochtones. Découvrez nos histoires – les bons et les mauvais côtés – et la beauté de notre pays.

Surtout, trouvez des moyens de vous engager avec nous sur les défis auxquels nous sommes confrontés. Écoutez nos idées et nous écouterons les vôtres. C'est ainsi que nous apprendrons à vous connaître, votre peuple, votre pays et vos histoires. Ensemble, ne nous contentons pas d'espérer un monde meilleur, travaillons à sa réalisation.

Ajuinnata est un mot en inuktitut. Ce mot désigne un serment, une promesse de ne jamais abandonner. Il renvoie à l’engagement à agir, peu importe la complexité de la situation.

Attachons-nous à persévérer contre vents et marées et à œuvrer pour le bien de nos compatriotes et de la planète entière.

Chaque personne fait partie de la solution, et je vous remercie de votre soutien, de vos efforts et de votre amitié indéfectible. Je sais que nos liens ne feront que se consolider dans les années à venir.

Bienvenue au Canada.

Merci.