Lettre aux Canadiennes et Canadiens

Le 15 janvier 2025

Transcription

[Gouverneure générale Simon, en anglais] : Chers Canadiens et Canadiennes,

Chers Canadiens et Canadiennes,

[Salutation en Inuktitut] 

[Gouverneure générale Simon, en anglais] : Alors que s’amorce une nouvelle année, je repense aux moments importants que la population canadienne a vécus en 2024 et vous invite à prendre quelques instants pour y réfléchir.

Nous commençons une nouvelle année et je repense aux moments importants de 2024. L’hiver est une période de pause et de guérison pour beaucoup de communautés autochtones. 

[Gouverneure générale Simon, en anglais] : Cette saison étant propice à l’introspection, je vous invite à réfléchir à une question importante : Comme Canadien ou Canadienne, qu’est-ce qui vous donne de l’espoir? 

Comme Canadien ou Canadienne, qu’est-ce qui vous donne de l’espoir? 

[Stéphanie Harvey] : Pour moi l’espoir c’est une des choses les plus importantes qu’on peut avoir en tant qu’être humain, en tant que société et communauté. Ça nous permet de croire qu’on peut avoir un monde meilleur et puis qu’on va y arriver.

[Eunice Kekumba] : Selon moi, ce qui représente l’espoir de notre pays serait la résilience et la solidarité.

[Olga Dowling, en anglais] : Pour mes enfants, j'espère qu'ils ne verront jamais une autre guerre mondiale. J'en ai connu une, mes parents en ont connu deux. C'est un grand espoir pour mes enfants et j'espère qu'ils vivront une vie très tranquille, j'espère qu'ils continueront à faire le bien et à toujours aider les gens. C'est ce que j'essaie de faire.

[Gouverneure générale Simon, en anglais] : Avoir espoir, c’est souhaiter un avenir meilleur pour la prochaine génération. Mais avoir espoir se traduit également dans l’instant présent.  C’est ce que l’on fait ici et maintenant. C’est ce sentiment d’appartenance que nous avons en nous et qui nous fait avancer.

L’espoir, c’est croire en un avenir plus beau pour la prochaine génération.  

[Adélaïde Bekono] : L’espoir pour moi, en tant que Canadienne depuis 2011, l’espoir pour moi représente un meilleur environnement de vie.

[Natasha Murray, en anglais] : Je trouve que l'espoir pousse les limites. On entend tellement de gens dire qu'il faut choisir le moindre des deux maux, ou que si l'on fait ceci ou cela, c'est du gâchis. Mais je ne peux pas me résoudre à croire cela, parce que si nous ne croyons pas qu'il y a quelque chose de mieux, alors nous ne pouvons pas l'améliorer. 

[Gouverneure générale Simon, en anglais] : Au cours de la dernière année, j’ai rencontré un si grand nombre d’entre vous. Vous m’avez remplie d’espoir. J’ai entendu de courageux survivants du système des pensionnats autochtones parler de leur cheminement vers la guérison. Toutefois, je suis soulagée de voir des survivants, des aînés et tant de gens s’entraider alors que nous nous employons à faire connaître la véritable histoire nationale du Canada. 

Je reste déterminée à suivre la voie de la réconciliation avec les Canadiennes et les Canadiens. C’est le combat de toute une vie. 

[Gouverneure générale Simon, en anglais] : J’entends aussi parler d’initiatives remarquables en santé mentale qui sont menées d’un bout à l’autre du Canada. D’autres Canadiennes et Canadiens sortent également des sentiers battus pour rendre les médias sociaux plus sûrs. Dans toutes les conversations que j’ai eues cette année j’ai vu des Canadiennes et des Canadiens, qui s’emploient à jeter des ponts entre les cultures et à rassembler les gens. Tant de Canadiennes et de Canadiens contribuent de façons remarquables à notre pays. Chacun à leur manière, dans tous les domaines, ils bâtissent un monde plus inclusif, plus à l’écoute et empreint d’une plus grande bienveillance.

Tant de Canadiennes et de Canadiens contribuent à notre pays. Chacun à leur manière.

[Gouverneure générale Simon, en anglais] : Alors que nous amorçons cette nouvelle année, j’aimerais vous faire part du sentiment d’espoir et de résilience que j’ai ressenti aux côtés de nos athlètes paralympiques à Paris en août dernier. Chaque jour, ils se sont poussés à donner le meilleur d’eux-mêmes. Nous devons en faire autant. Continuons de bâtir un pays où l’espoir fleurit et où tout le monde a une voix.

Continuons de bâtir un pays d’espoir où tout le monde a une voix. 

[Gouverneure générale Simon, en anglais] : C’est une tâche ardue, mais qui vaut la peine d’être accomplie, et elle ne peut l’être que si nous unissons nos efforts.

[Kevin Raphael] : Il y a l’expression où il y a de la vie, il y a de l’espoir, mais moi l’espoir, c’est quand on s’entraide, quand on est là l’un pour l’autre dans les bons comme dans les mauvais moments. Moi là, quand je vois l’autre puis qu’il est là pour moi puis que je suis là pour lui, je me dis, c’est ça l’espoir, donc c’est comme ça que ça se passe. Hey, si tu as besoin d’aide, appelle-moi, je suis là pour toi, je suis là pour toi. 

[Devin Heroux, en anglais] : À l'occasion de parler tous les jours avec des athlètes, en particulier à travers la vision des athlètes paralympiques. Pour moi, l'espoir prend forme à travers leur parcours, il y a eu quelque chose dans leur vie qui a changé le cours de leur histoire, mais ils ont été capables de la réimaginer et je pense que cela nous rappelle à tous que l'espoir peut prendre forme dans la capacité à réimaginer l'histoire de sa vie.