Erratum : Dans la version initiale de ce discours, nous avons fait référence à la Seconde Guerre mondiale plutôt qu’à la Première guerre mondiale. Nous sommes profondément désolés de cette regrettable erreur.
Le 20 octobre 2025
Sous réserve de modifications
Bienvenue à Rideau Hall.
Nous sommes aujourd’hui réunis sur le territoire non cédé du peuple algonquin anishinaabe, qui prend soin de ces terres depuis des milliers d’années.
Nous sommes réunis afin d’exprimer notre profonde gratitude envers les membres des Forces armées canadiennes qui ont sacrifié leur vie pour que le monde soit plus sûr.
Nous le faisons en portant un coquelicot rouge.
Ce symbole puissant nous transporte dans les champs des Flandres.
Ces champs ont été marqués par les ravages de la Première Guerre mondiale.
Et pourtant, le coquelicot y a fleuri.
D’un rouge écarlate vibrant.
Nous le portons en signe d’un engagement collectif : celui de nous souvenir à jamais de ceux et celles qui sont disparus; de nous souvenir à jamais des anciens combattants qui sont rentrés au pays, certains indemnes, d’autres blessés, mais tous transformés.
Le printemps dernier, j’ai visité le cimetière de guerre canadien de Holten, aux Pays-Bas.
Le peuple néerlandais rendait hommage aux anciens combattants canadiens à l’occasion du 80e anniversaire de la libération des Pays-Bas.
Je me suis recueillie en silence parmi les pierres tombales de plus d’un millier de soldats canadiens.
Plus tard dans la journée, j’ai visité le cimetière de guerre canadien de Groesbeek.
Plus de 2300 soldats canadiens y reposent.
En tant que gouverneure générale et commandante en chef, je vous invite à avoir une pensée pour ces âmes courageuses.
En termes simples, la guerre est synonyme de perte.
Le coquelicot rouge symbolise cette perte.
Il nous rappelle visuellement les sacrifices que nous pouvons être appelés à faire pour défendre notre liberté et celle de nos alliés.
Le coquelicot nous rappelle les liens qui nous unissent aux personnes aux côtés desquelles les Canadiens ont servi en Europe.
En Afghanistan.
En Haïti,
En Somalie
et dans les pays de l’ex-Yougoslavie.
Toujours à la défense de la dignité humaine, de la démocratie et de l’égalité.
Depuis la Première Guerre mondiale, le coquelicot nous rappelle que nous ne sommes pas seuls dans notre désir de protéger ces valeurs.
Je le porte fièrement.
Je tiens à remercier la Légion royale canadienne pour ses efforts soutenus visant à permettre aux Canadiens et Canadiennes de porter le coquelicot en novembre.
À tous les anciens combattants, à tous les membres des forces de maintien de la paix du Canada et des Nations Unies, à tous les membres actifs des Forces armées canadiennes : nous vous remercions.
C’est avec respect et gratitude que j’accepte ce premier coquelicot.
Merci.
