Présentation des lettres de créance (Corée, Venezuela, Angola, Paraguay, Sénégal, Bhoutan)

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Rideau Hall, le lundi 1er juin 2015

 

Je suis ravi de vous recevoir à Rideau Hall, la maison du peuple canadien.

Durant votre affectation, vous contribuerez à notre solide communauté diplomatique, tout en trouvant des moyens de consolider nos liens.

Monsieur l’Ambassadeur Jo, vous connaissez bien notre pays, puisque vous avez servi ici au début des années 1990. Vous constaterez que certaines choses sont les mêmes — comme la chaleur des Canadiens —, mais que bien d’autres ont changé au cours des deux dernières décennies. J’espère que vous en profiterez pour redécouvrir cette nation.

La Corée et le Canada ont une longue histoire d’amitié. Il y a deux ans, nous soulignions au Canada l’Année de la Corée et, dans votre pays, l’Année du Canada, en l’honneur du 50e anniversaire des relations diplomatiques entre nos deux pays. Cette année-là, j’ai eu la chance de visiter votre pays et d’en apprendre sur nos liens en affaires, en éducation, en innovation et de peuple à peuple. L’an dernier, j’ai pu vous rendre votre hospitalité lors de la visite de votre président au Canada. Aujourd’hui, je réitère mon message à tous les Coréens : nous sommes de proches partenaires, mais nous pouvons faire encore davantage ensemble. Je suis impatient d’explorer ces possibilités avec vous.

Monsieur l’Ambassadeur Barrientos, vous avez servi votre pays à plusieurs titres, notamment comme membre éminent des Forces armées nationales bolivariennes. Vous découvrirez au Canada une fière histoire militaire. J’espère que vous en profiterez pour échanger avec nos hommes et nos femmes en uniforme, y compris nos vétérans, qui ont de nombreux récits à raconter. 

Le Venezuela et le Canada peuvent accroître leur collaboration dans plusieurs secteurs, comme l’agriculture et l’agroalimentaire, le pétrole, les technologies durables, les technologies de l’information et des communications, ainsi que le transport. Mais les perspectives de collaboration passent avant tout par nos gens — par leur travail conjoint pour accroître nos échanges commerciaux ou par la participation du Venezuela aux Jeux panaméricains de Toronto cet été. Je me réjouis de l’amélioration des communications, de la compréhension et des relations entre nos nations et nos peuples.

Monsieur l’Ambassadeur Martins, vous avez acquis une multitude d’expériences qui ont guidé votre manière d’aborder la diplomatie. Par le passé, vous avez d’ailleurs travaillé à Ottawa, pour le compte de l’Angola. Comme je le disais à l’ambassadeur Jo, vous ne serez pas ici en terrain inconnu, mais vous trouverez aussi de nouveaux moyens de collaborer avec le Canada.

Les rapports entre l’Angola et le Canada se resserrent constamment, stimulés par l’intensification du commerce et de la collaboration. Cette coopération entre nos peuples a profité à des secteurs comme l’infrastructure, l’aérospatiale, l’électricité, les télécommunications et l’eau. Je crois que les Canadiens et les Angolais seraient à même de profiter encore plus largement des nouvelles possibilités du marché. J’ai espoir que nous pourrons discuter des façons de mieux renseigner nos gens sur les possibilités d’investissement mutuelles.

Monsieur l’Ambassadeur Arriola, vous avez occupé de nombreux postes, chez vous et à l’étranger. L’étendue de votre savoir, en particulier en ce qui concerne les affaires multilatérales et régionales, vous sera fort utile dans votre affection au Canada.

Je vous encourage à découvrir ce qui fait la particularité de notre pays et à rencontrer ses habitants. Vous verrez que beaucoup d’entre eux sont enclins à échanger avec le Paraguay, et ce, de diverses façons. Considérant l’intérêt de votre pays à bâtir des universités de grande qualité, je vous encourage à visiter nos propres institutions, pour voir comment nous apprenons, et pour inciter vos étudiants à venir étudier au Canada.

Nos pays nourrissent d’étroites relations, axées sur leurs intérêts communs. Nous travaillons ensemble au sein d’organisations comme les Nations Unies et l’Organisation des États américains. Nous avons déjà établi divers partenariats, y compris dans les domaines de la sécurité, de la transparence et de la fonction publique. J’espère que nous trouverons encore plus de pistes de partenariat dans l’avenir.  

Monsieur l’Ambassadeur Paye, en tant que diplomate de carrière, vous avez énormément voyagé, y compris au Canada, et vous avez beaucoup fait pour votre nation. Vous avez aussi joué un rôle actif dans La Francophonie, une tribune qui amène nos deux pays à collaborer étroitement.

Comme vous savez, ma prédécesseure, la très honorable Michaëlle Jean, a récemment été choisie pour succéder à l’ancien président du Sénégal, Abdou Diouf, comme secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie. Le Canada est reconnaissant au Sénégal pour son appui auprès des communautés francophones du monde entier. Je vous invite donc à découvrir ce que fait le Canada pour promouvoir et protéger la langue française et la culture francophone.

Le Sénégal est un important partenaire du Canada. Je suis heureux qu’en plus d’avoir élargi notre partenariat économique, nous ayons consolidé nos liens de peuple à peuple. Je suis particulièrement heureux que le nombre d’étudiants sénégalais au Canada se soit accru de 19 pour cent. Bien que ce nombre demeure modeste en soi, il signale une belle occasion d’approfondir nos liens diplomatiques, commerciaux et culturels.

Madame l’Ambassadeure Namgyel, c’est un honneur pour le Canada d’accueillir la première femme ambassadeure dans l’histoire du Bhoutan. Quelle merveilleuse façon de promouvoir le rôle important des femmes au Bhutan, au Canada et pour la diplomatie!

Le Bhoutan et le Canada ont la possibilité de faire beaucoup plus ensemble. Bien que nos relations soient encore modestes, j’espère que vous arriverez à élargir nos occasions commerciales dans votre pays. Nous sommes prêts à collaborer et à investir dans des domaines comme l’aviation, l’électricité et le transport. En effet, nos liens de collaboration remontent aux années 1960, lorsque le père Mackey, un prêtre jésuite canadien, avait été invité à contribuer à la modernisation du système d’éducation du Bhoutan. Je sais que votre nomination historique nous donnera la chance de mettre à profit nos liens existants, dans l’intérêt de nos deux peuples.

Je souhaite à chacun d’entre vous mes meilleurs vœux de succès tout au long de votre affectation au Canada. Soyez les bienvenus!