Arnprior (Ontario), le lundi 30 juin 2014

C’est un plaisir pour moi d’être avec vous tous ici, à Arnprior. J’ai aimé mon après-midi et j’ai eu la chance de rencontrer beaucoup de gens et de découvrir le travail merveilleux qui se fait ici. Je comprends pourquoi vous êtes si fiers de votre communauté. Ce fut pour moi une visite mémorable.

Et quelle belle façon de terminer la journée!

Je suis heureux de vous voir réunis ici pour célébrer, en cette veille de la fête du Canada. De nombreuses activités sont au programme ce soir pour souligner l’anniversaire du Canada.

L’accueil chaleureux que vous avez réservé à Clara et à son équipe est une belle source de motivation.

Pour ma part, j’aimerais les féliciter pour leur travail remarquable!

Je suis très honoré d’avoir pu me joindre à vous, Clara, ainsi qu’à votre équipe de cyclistes, pour un court moment aujourd’hui. Bien que je suis un fervent cycliste, je suis ébahi par ce que vous avez accompli!

Comme vous l’avez dit à maintes reprises, cependant, l’excursion en tant que telle n’était que le moyen de parvenir à une fin, soit amener les gens à parler de santé mentale.

Et vous avez atteint votre but en rencontrant d’innombrables Canadiens — et en particulier des jeunes — et en alimentant la conversation. Vous avez touché le cœur et l’âme d’enfants partout au pays. Grâce à vos efforts — et grâce aux efforts élargis déployés dans le cadre de l’initiative Bell Cause pour la cause — nous faisons de grands progrès dans l’élimination des préjugés entourant la santé mentale.

Et il est essentiel que les Canadiens partout au pays, peu importe leur âge, continuent de parler de cette question.

Je suis ici parce que cette cause est tellement importante. Je suis ravi d’avoir diverses occasions d’ajouter mon soutien et ma voix aux efforts de sensibilisation entourant la santé mentale, et j’ai appris à reconnaître les préjugés que bravent les gens qui vivent avec la maladie mentale. Il est grand temps qu’ils se débarrassent de ce poids.

Nous ne pouvons pas garder le silence — ni jouer au sourd et muet — lorsque des gens souffrent ou que leur vie est menacée.

Tout le monde sait que la maladie mentale ne fait aucune discrimination. Elle peut toucher n’importe qui, peu importe l’âge, la race, le sexe ou la culture, et ses effets se font ressentir par la famille, les amis et les collègues. Bref, elle affecte presque tous les Canadiens, d’une façon ou d’une autre. Et rien ne changera tant que nous ne travaillerons pas ensemble pour améliorer notre bien-être collectif.

Comment y arriverons-nous? Clara nous a montré une façon importante de le faire, c’est-à-dire par l’éducation.

Nous devons nous informer pour pouvoir aider les autres. Plus nous élargirons nos connaissances, plus nous serons en mesure d’aider les gens dans le besoin. Et cela commence dans les écoles, en encourageant les jeunes à voir les choses d’un œil différent. Nous devons les inciter — ainsi que le reste de la population — à se faire entendre, à s’engager, à engager les autres, à obtenir de l’aide et à reconnaître les gens qui ont besoin d’aide. Nous pouvons améliorer des vies et nous pouvons en sauver, si nous nous en donnons la peine.

Et il nous faut reconnaître les efforts que font les gens.

Voilà pourquoi je suis si heureux d’être ici aujourd’hui pour rendre hommage à Clara Hughes.

Bien entendu, Clara nous a inspirés avec son esprit sportif et sa détermination. Les Canadiens ont été nombreux à applaudir ses réalisations aux Jeux olympiques d’hiver et aux Jeux olympiques d’été. Mais elle a aussi travaillé sans relâche pour accroître la sensibilisation aux programmes et initiatives de santé mentale à l’échelle nationale. Son périple à vélo de 12 000 kilomètres en 110 jours lui a permis de visiter 95 communautés et 80 écoles, dans chaque province et territoire au pays. Elle et son équipe ont assisté à plus de 260 évènements publics, y compris celui-ci!

Clara, je vous félicite pour vos réalisations et je vous remercie de votre détermination à changer les attitudes de la société concernant les questions de santé mentale. Je suis ravi de vous décerner la Croix du service méritoire, division civile, en reconnaissance de tout ce que vous avez fait et continuez de faire pour éliminer les obstacles à la santé mentale.