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Le 20 mars 2009
Une partie importante de mes responsabilités est d’entreprendre à titre de gouverneure générale des visites officielles, des visites d’État et des visites de travail à l’étranger. Cet exercice soutenu de diplomatie sur la scène internationale me permet de constater combien, partout à travers le monde, le Canada est reconnu comme un modèle de cohésion sociale. Cette façon harmonieuse que nous avons de coexister, sans trop de heurts, dans la diversité, suscite fascination et intérêt. Il est vrai que notre pays est, par son histoire, une terre de rencontre et de métissage. Le Canada contient le monde et aime à le célébrer.
Avons-nous pour autant réussi à extirper de notre sein la discrimination raciale? Non. Nous y aspirons tout de même tous les jours et c’est là notre plus grand mérite. Parce que nous chérissons collectivement les valeurs cardinales de respect, d’égalité et de justice, nous savons reconnaître le masque hideux du racisme, ses manifestations, ses effets dévastateurs sur les êtres et sur l’ensemble de la société. Dans les mots du visionnaire Martin Luther King, nous sommes très nombreux au Canada à aimer et à oser « nous asseoir ensemble à la table de la fraternité » pour trouver des antidotes à ce poison mortel.
En cette journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, le mot clé est vigilance. Ne jamais rester indifférent, ne jamais banaliser et ne jamais baisser la garde, que ce soit dans le domaine de l’accès à l’éducation, aux soins de santé, au logement, à l’emploi, ou dans celui de l’administration de la justice. Pour vaincre les préjugés, il faut s’attaquer à l’ignorance, il faut créer et multiplier les occasions de dialogue.
À chacune et à chacun la responsabilité d’y voir. À nous aussi de réagir ensemble.
Michaëlle Jean
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