Gala de 2017 de Parachute Canada

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Toronto (Ontario), le mercredi 31 mai 2017

 

Bonsoir à tous. Je suis très heureux d’être parmi vous ce soir.

Je remercie Parachute et le Dr Charles Tator du grand honneur que vous me faites en me décernant ce prix.

Je tiens aussi à féliciter Gordon et Kathleen Stringer, qui seront honorés plus tard ce soir, pour leur travail important pour sensibiliser les Canadiens au problème des commotions cérébrales dans le sport.

Sur le plan médical, il est de plus en plus évident que ces commotions constituent un grave problème de santé. Pour ma part, dès le jeune âge, j’ai eu la chance de comprendre l’importance de les prévenir et de les traiter.

En effet, à 15 ans, j’ai moi-même subi trois commotions en l’espace de quatre mois : deux au football et une au hockey.

C’était à l’époque où aucun hockeyeur ne portait de casque.

Malgré cela, mon médecin m’a alors dit que, pour rejouer au hockey, je devrais absolument en porter un.

Bien entendu, j’avais peur de faire rire de moi, ce à quoi mon médecin a simplement répondu ceci : « L’alternative est simple. Ou bien tu portes un casque et tu fais rire de toi, ou bien tu n’en portes pas, mais tu ne joues plus jamais au hockey. »

J’ai donc décidé d’en porter un.

Je suis très reconnaissant à mon médecin.

Désormais, en cas de commotion, nous devrions tous suivre les conseils d’un médecin.

Dans le monde entier, aujourd’hui, la médecine nous prouve constamment que les commotions cérébrales peuvent avoir de graves conséquences à court et à long terme. À cela s’ajoutent les répercussions sur les familles et les communautés, y compris sur l’ensemble de la société et de l’économie.

C’est pourquoi il est si important d’essayer de prévenir les commotions et d’en réduire le nombre. Il faut aussi faire comprendre aux gens que, lorsqu’elles surviennent, il est déterminant d’obtenir immédiatement le traitement approprié.

En décembre dernier, lors de notre conférence sur les commotions cérébrales, nous avons accueilli à Rideau Hall les plus grands spécialistes de la question au Canada. Le Dr Tator en faisait partie. L’un des objectifs était de continuer à sensibiliser le public aux graves répercussions des lésions cérébrales. Nous voulions aussi contribuer à l’élaboration d’une stratégie nationale pour rendre plus sûre la pratique du sport.

Il s’agit d’un enjeu de santé publique important, qui concerne tous les Canadiens, pas seulement le monde du sport. Il est question d’une blessure évitable à laquelle nous devons continuer de sensibiliser les gens.

Et il convient d’insister ici sur le mot « évitable ». Comme le disait le titre de notre conférence, nous pouvons faire mieux. Nous pouvons amener les Canadiens à faire des choix et à adopter des comportements grâce auxquels ils vivront plus longtemps et en meilleure santé, en plus de jouir d’une plus grande sécurité. 

La possibilité de visiter différentes régions du Canada est l’un des aspects de mon travail que j’apprécie le plus. Partout, je découvre des communautés où les membres souhaitent vraiment s’entraider. Nous vivons dans un pays bienveillant, de sorte que nous devons continuer à nous entraider pour que chacun vive sainement et en toute sécurité.

Ce soir, nous célébrons nos réalisations et nous nous tournons vers l’avenir. Il y a encore beaucoup de travail à faire. Je remercie Parachute de son dévouement face à cet enjeu important. Mes remerciements s’adressent aussi à vous tous qui poursuivez vos efforts.