Discussion d’experts sur le transport maritime durable, les modes de transport de l’avenir et l’AECG (Göteborg, Suède)

Ce contenu est archivé.

Göteborg, Suède, le jeudi 23 février 2017

 

Je suis enchanté d’être à Göteborg, l’une des portes d’entrée de ce merveilleux pays.

Depuis mon arrivée, j’ai beaucoup appris sur la coopération entre le Canada et la Suède, et je suis encouragé par tout ce que nous avons en commun.

Je suis accompagné de membres de la délégation canadienne, y compris notre ministre des Sciences, Kirsty Duncan, qui incarnent l’esprit d’innovation et d’entrepreneuriat auquel croient nos deux pays.

J’ai entre autres avec moi Mme Karen Oldfield, présidente et PDG du Port d’Halifax. Elle connaît bien cette ville, puisque Göteborg et Halifax sont des ports jumeaux! Ils servent de points de contact clés aux Canadiens et aux Suédois, qui s’y rencontrent, font des échanges et apprennent les uns des autres.

Évidemment, le Canada atlantique est lié au reste du monde depuis au moins le 16e siècle, lorsque les commerçants traversaient l’Atlantique pour exploiter des stations de pêche saisonnières dans les Maritimes.

En fait, nous célébrerons l’an prochain le 200e anniversaire d’Halifax en tant que port libre ouvert aux navires étrangers transportant des marchandises.

Depuis, le commerce et le transport entre nos deux nations sont devenus des parties intégrantes de notre croissance économique. De plus, les récents changements liés à l’Accord économique et commercial global devraient générer une augmentation dans les échanges commerciaux entre le Canada et la Suède.

Pour cette raison, il est non seulement important de promouvoir nos échanges commerciaux, mais aussi d’en assurer la durabilité pour l’avenir.

La durabilité est l’une des clés de notre succès mutuel.

C’est ici que le projet collaboratif ElectriCity a vu le jour, afin de concevoir de nouvelles solutions pour le transport public durable.

J’ai été épaté d’apprendre que cette initiative permet à Göteborg de tester des autobus électriques silencieux et sans émission, qui sont alimentés par l’énergie éolienne et hydroélectrique.

Non seulement tenez-vous compte des coûts et de l’impact monétaire, mais vous examinez aussi les facteurs environnementaux, y compris le bruit, le temps de déplacement, les émissions et l’utilisation de l’énergie et des ressources naturelles.

Des représentants de municipalités et d’industries canadiennes ont visité la Suède à plusieurs reprises pour en apprendre davantage sur votre réussite dans la création de villes durables et dans les énergies et infrastructures vertes.

Voilà un bel exemple de durabilité et d’innovation. C’est la voie de l’avenir.

L’innovation survient souvent aux intersections entre les collectivités, les universités et les entreprises, mais elle peut aussi découlée du travail conjoint entre pays.

Que l’on travaille au sein d’une communauté ou dans le cadre d’un partenariat transatlantique afin de bâtir un écosystème d’innovation, il est important de cerner et de diffuser largement les besoins et les objectifs, ainsi que de communiquer, sans relâche, au-delà des frontières et des disciplines.

Relevons ensemble ce défi et collaborons à l’édification d’un avenir conjoint durable.

Merci.