Réception sur la promotion de la collaboration internationale en matière de recherche (Washington, D.C.)

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Washington, D.C., le jeudi 11 février 2016

 

Merci d’être avec nous à l’ambassade du Canada. 

Beaucoup d’entre nous sont à Washington cette semaine pour la rencontre annuelle de l’American Association for the Advancement of Science. Le thème de cette année — l’engagement scientifique à l’échelle mondiale — convient parfaitement au rassemblement de ce soir.

Une belle occasion s’offre à nous, celle de s’engager au plan international pour approfondir nos connaissances.

En fait, on pourrait même qualifier cette occasion de « responsabilité ». Bon nombre des défis qui nous attendent sont d’ordre mondial; le besoin de solutions est donc généralisé.

Bien entendu, les circonstances varient d’un pays à l’autre, d’une institution à l’autre. Cependant, grâce à la diplomatie scientifique que nous pratiquons cette semaine, nous pouvons travailler ensemble au bénéfice de tous.

Nos forces et perspectives diversifiées constituent un avantage distinct. Très souvent, ce sont ces différences qui, accompagnées d’objectifs communs et d’un engagement mutuel envers l’excellence — mènent aux découvertes et progrès les plus excitants.

C’est certainement le cas pour la collaboration en science et recherche.

Évidemment, les scientifiques vous diront qu’ils ont toujours échangé avec leurs pairs des autres pays. Pensez à la révolution copernicienne, qui ne s’est achevée qu’une fois que les idées de Corpernic ont été testées et épurées par Tycho Brahe au Danemark, Johannes Kepler en Allemagne, Galileo Galilei en Italie et, finalement, sir Isaac Newton en Angleterre. Cette quête de découvertes se poursuit aujourd’hui, facilitée et encouragée par des télescopes et une puissance informatique dont Copernic n’aurait osé rêver.

Alors, pensons à la fois au passé et à l’avenir et n’oublions pas que Corpernic a lui-même beaucoup appris des critiques du modèle ptolémaïque de l’univers formulées par le philosophe islamique Averroès, qui vivait à Cordoue, en Espagne.

Aujourd’hui, 500 ans plus tard, le besoin de collaborer et de s’engager mondialement est encore plus marqué, vu la complexité et le coût incroyables d’une grande partie de la recherche contemporaine.

Heureusement, nous avons plus que jamais les moyens pour mener des recherches scientifiques conjointes à l’échelle mondiale. L’essor des réseaux mondiaux et la révolution continue des communications numériques élargissent sans cesse les possibilités.

Notre tâche commune consiste à explorer toutes les voies et à saisir toutes les possibilités de nous engager. Célébrons nos réussites et demandons-nous où sont les lacunes et comment nous pouvons les améliorer.

C’est ce qui nous amène ici aujourd’hui. C’est notre responsabilité en tant que dirigeants.

Les Canadiens se sont engagés avec enthousiasme dans l’apprentissage et la découverte sur la scène mondiale. Le Canada est un partenaire dévoué au sein de la communauté d’apprentissage internationale.

Merci encore d’être ici et d’en profiter pleinement pour élargir vos réseaux et vous engager. Je vous souhaite beaucoup de succès.