Réception en l’honneur du projet de la côte 70

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Ottawa (Ontario), le mardi 2 février 2016

 

Je suis heureux d’être ici pour soutenir le projet commémoratif de la côte 70.

L’attaque sur la côte 70, en août 1917, fait partie des grandes contributions canadiennes à la Première Guerre mondiale. Elle visait à alléger la pression sur les forces alliées à Passchendaele et à s’emparer d’un terrain surélevé, appelé côte 70, près de Lens, en France.

Les braves et habiles soldats du Corps canadien sont parvenus à leurs fins. Non seulement ont-ils pris la hauteur, mais ils ont maintenu leur position, pendant des jours, contre les attaques déterminées de l’ennemi.

Ils ont toutefois subi de lourdes pertes : plus de 9 000 Canadiens ont tragiquement péri durant cette bataille.

Leurs sacrifices et ceux des blessés ne doivent pas sombrer dans l’oubli.

Il ne faut pas non plus oublier le prix qu’ont payé leurs familles et leurs proches. La vie de nombreuses personnes a changé à jamais après les évènements d’août 1917.

Je suis fier d’être le président d’honneur du projet de la côte 70, qui vise à commémorer la bataille grâce à un monument et un programme éducatif.

On entend achever le projet en 2017, un siècle après la bataille et 150 ans après la naissance du Canada en tant que nation.

Comme nous le savons, tous pensaient que la Première Guerre mondiale durerait quelques mois seulement.

Que cette guerre qui devait mettre fin à toutes les guerres ait persisté durant plus de quatre ans, coûtant la vie à quelque huit millions et demi de soldats — et blessant physiquement et mentalement des dizaines de millions de personnes — explique en partie l’engagement international contracté après l’Armistice pour prévenir un autre conflit de la sorte.

Gardons cela à l’esprit lorsque nous évoquons les sacrifices et les services remarquables des Canadiens qui étaient sur la côte 70.

La guerre n’a rien de glorieux. Nous devons à tous ceux qui ont combattu, qui ont été blessés et qui sont morts de nous rappeler le coût terrible de la guerre et de travailler ensemble à l’édification d’un monde plus juste, équitable et pacifique.

J’aimerais remercier l’ambassadeur Chapuis d’avoir organisé la présente réception dans cette belle ambassade.

Je remercie aussi les amis et les bienfaiteurs du projet commémoratif de la côte 70 pour leur détermination à préserver et à faire connaître cet important chapitre de notre histoire militaire.

Je vous souhaite le plus grand des succès.