Gala de reconnaissance de 2016 de l’Association canadienne des physiciens et physiciennes

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Ottawa (Ontario), le jeudi 16 juin 2016

 

La question :

Qu’ont en commun le prix Nobel de physique, le prix Breakthrough dans la catégorie de la physique fondamentale, les étoiles à neutrons et la détection des ondes gravitationnelles?

La réponse :

Des physiciens canadiens!

Quelle période fantastique pour vous!

Des réalisations d’Art McDonald et du SNOLAB au travail de Victoria Kaspi, Axle Becke et des chercheurs ayant travaillé aux collaborations du LIGO et du VIRGO, la physique canadienne se propage comme une onde, si vous me permettez le jeu de mots!

Et, comme les récipiendaires de médailles et de prix de ce soir l’ont démontré, nous avons beaucoup de raisons de nous réjouir.

C’est toujours ainsi avec les prix d’envergure : ils sont la partie visible de l’iceberg et laissent entrevoir une culture d’excellence plus large.

Chaque prix remporté par un individu ou une équipe de recherche est un prix pour chacun de vous et pour l’ensemble des Canadiens.

Chaque année, nous nous réunissons à Rideau Hall pour remettre certains des prix les plus prestigieux au Canada, souvent à des physiciens, comme les prix Killam, la Médaille d’or Gerhard-Herzberg en sciences et en génie et, plus récemment, les premiers Prix du Gouverneur général pour l’innovation. Votre collègue Jeff Dahn, d’Halifax, en Nouvelle-Écosse, a d’ailleurs remporté ce prix pour son travail dans la conception de piles plus fiables et plus durables.

Après la remise des Prix pour l’innovation, nous avons tenu une discussion de groupe sur l’innovation à laquelle participait Neil Turok, que vous connaissez bien.

Dans ses remarques, Neil a fait une observation importante sur le potentiel du Canada à devenir un leader mondial en apprentissage. Il a souligné que le Perimeter Institute offre un programme de maîtrise à 30 étudiants, qui représentent 21 nationalités différentes.

Pensez-y un instant : 30 étudiants de 21 nationalités!

C’est une représentation remarquable, qui montre bien comment le Canada peut servir de pôle en apprentissage pour les esprits curieux du monde entier.  

[traduction] « Le Canada doit attirer les jeunes de talent comme un aimant, a-t-il expliqué. Le monde a besoin d’endroits spéciaux où les gens peuvent réfléchir aux questions d’importance. »

Je suis d’accord avec lui. Le Canada est un endroit spécial où les gens viennent étudier, apprendre et comprendre le monde dans lequel nous vivons et l’univers dans son ensemble.

Vous êtes la preuve que le Canada peut être ce pays.

Cela n’arrive pas par accident. Il faut plutôt une stratégie délibérée pour appuyer la recherche, les bourses, les stages, la formation et l’infrastructure à petite et grande échelle.

Et cela se produit lorsque vous édifiez un pays averti et bienveillant, qui regarde le monde avec confiance et ouverture.

J’aimerais féliciter l’Association canadienne des physiciens et physiciennes, qui encourage l’étude et la pratique de la physique au pays. Vos efforts portent des fruits, et je vous encourage à poursuivre sur votre lancée.

Ce congrès annuel est une autre raison qui explique votre succès, car la collaboration et la communication sont essentielles à l’apprentissage. Je vous souhaite un rassemblement productif et enrichissant.

Je tiens à féliciter tous les récipiendaires et les lauréats que l’on célèbre ce soir pour ces honneurs pleinement mérités. En plus de vos recherches et votre travail, vous êtes maintenant des champions de la physique au Canada.

Merci de raconter vos histoires à grande échelle et d’encourager d’autres gens à suivre votre illustre exemple!