Cinquième Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme

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Montréal (Québec), le samedi 17 septembre 2016

 

Au nom de tous les Canadiens, j’aimerais d’abord souhaiter la bienvenue à ceux et celles qui sont venus de loin pour être avec nous à Montréal.

Je vous remercie de participer à cette conférence très importante.

J’aimerais spécialement remercier Mark Dybul, le directeur exécutif du Fonds mondial, pour son leadership exceptionnel.

Le Canada est fier d’appuyer le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

C’est une force au service du bien dans le monde.

Plus précisément, c’est une force au service du bien pour des millions de gens.

Récemment, nous avons appris que cette initiative remarquable a contribué à sauver plus de 20 millions de vies depuis sa création, en 2002.

Je répète :

20 millions de vies ont été sauvées grâce aux programmes soutenus par le Fonds mondial, et des millions d’autres ont été améliorées.

C’est une réalisation notable.

C’est aussi l’une des grandes réussites mondiales du 21e siècle.

Comme vous le savez, sur toute la planète, des gens ont vécu des épreuves douloureuses à cause du sida, de la tuberculose et du paludisme.

Ces maladies comptent parmi les plus grandes causes de mortalité jamais connues.

Des individus, des familles, des communautés et des sociétés tout entières en souffrent, même si ces trois épidémies sont à la fois traitables et évitables.

C’est ici que le Fonds mondial et chacun de vous entrent en jeu.

Comme vous le savez, il faut bien plus que de l’argent pour enrayer des fléaux comme le sida, la tuberculose et le paludisme, même si le financement demeure essentiel.

L’une des principales constatations du Fonds mondial, c’est que nous devons être plus efficaces dans notre manière de prendre soin des autres pour mettre un terme à ces épidémies.

Le Fonds mondial représente une façon avertie de veiller au bien des autres.

On peut facilement faire l’éloge de cette initiative, mais j’aimerais aborder brièvement cinq de ses innovations ou avantages clés.

Premièrement, elle appuie des programmes dirigés par les pays et favorise l’appropriation nationale.

Ce n’est pas une approche descendante, mais une qui mobilise les individus de l’endroit qui comprennent le mieux la situation sur le terrain.

Ils savent quoi faire, et le Fonds mondial leur donne les moyens de le faire.

Deuxièmement, cette initiative réunit une coalition diversifiée de partenaires.

Votre présence ici aujourd’hui en témoigne. Les gouvernements, les organismes internationaux, le secteur privé, les fondations, les groupes de la société civile et les communautés touchées jouent un rôle important.

Cette coalition élargie a une perspective mondiale sur les défis rencontrés et les chances de réussite.

Troisièmement, le Fonds mondial a conçu des programmes de grande envergure pour lutter contre ces épidémies.

Il a réduit les coûts et la fragmentation, tout en encourageant l’apprentissage et le transfert de connaissances au sein des pays.

En retour, il a mené à la création de plusieurs programmes nationaux dans le cadre de cet effort.

Quatrièmement, l’accent est mis sur la définition d’objectifs et la mesure du progrès.

Le Fonds mondial a fixé des objectifs ambitieux : sauver huit millions de vies additionnelles, prévenir 300 millions de nouvelles infections d’ici 2019 et éliminer complètement ces épidémies d’ici 2030.

Ces objectifs nous permettent d’évaluer nos progrès et de continuer à aller de l’avant.

Finalement, j’aimerais souligner un avantage peut-être moins tangible, mais tout aussi essentiel, de cette initiative : sa capacité à inspirer le monde et à donner espoir à des millions de gens.

Le Fonds mondial est un exemple inspirant de ce qui devient possible lorsque nous travaillons ensemble à une cause commune.

Il apporte l’espoir à des millions de gens qui souffrent de maux autres que le sida, la tuberculose et le paludisme, que ce soit en lien avec la santé, la pauvreté, la faim, l’égalité ou la justice.

Il nous permet de croire que nous atteindrons les objectifs de développement durable, qui sont si importants pour notre avenir commun.

Pour citer Margaret Somerville de l’Université McGill, ici à Montréal :

L’espoir est l’oxygène de l’esprit humain.

Je vous remercie tous et toutes de votre présence et de votre généreuse contribution à cet effort important.

Je vous souhaite de continuer sur la route du succès. Ce que vous faites est d’une importance capitale. Des familles, des enfants et des gens de partout dans le monde comptent sur vous.

Bon appétit.