100e anniversaire de la Journée commémorative de l’Anzac

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Ottawa (Ontario), le samedi 25 avril 2015

 

C’est un honneur pour moi de me joindre à vous aujourd’hui.

Nous sommes réunis en cette Journée commémorative de l’Anzac pour souligner le 100e anniversaire de la campagne de Gallipoli.

Cette bataille fut un évènement marquant pour l’Australie, la Nouvelle-Zélande et ce qui forme aujourd’hui la Turquie.

Ceux qui ont servi ont fait des sacrifices inimaginables. Il ne faut pas oublier que ceux qui ont perdu la vie — d’un côté comme de l’autre — avaient des familles, des amis et des proches qui ont pleuré leur mort. Ceux qui ont survécu ont quant à eux été marqués à jamais par la brutalité et les souffrances qu’ils ont vécues. C’est à nous qu’il incombe de commémorer leurs actions et d’honorer leur mémoire.

Pour le Canada, ce centenaire est une occasion de rendre hommage aux Australiens et aux Néo-Zélandais qui ont protégé les soldats de Terre-Neuve, mais aussi de les remercier.

Je suis certain que ces jeunes Terre-Neuviens ont été choqués par ce qu’ils ont trouvé à leur arrivée à Gallipoli — leur première véritable bataille. Et ceux qui ont survécu auraient sans doute connu une autre fin sans l’expérience et le savoir des soldats australiens et néo-zélandais.

Un siècle s’est écoulé, mais les Canadiens, les Australiens et les Néo-Zélandais ont encore beaucoup en commun. Nous sommes des amis sur la scène internationale et des membres du Commonwealth des nations. À mon avis, nous devons une bonne part de notre succès aux liens réels que nos peuples ont tissés. Gallipoli est un de ces liens, un lien appelé à perdurer.

Les soldats qui ont livré cette bataille étaient mus par un sens du devoir à l’égard de leurs pays respectifs, mais ils voulaient aussi éviter le même sort à leurs enfants et leurs petits-enfants. Nous continuons de nourrir les mêmes espoirs.

Des hommes et des femmes en uniforme continuent de servir nos pays. Nous avons une immense dette de reconnaissance à leur égard et envers tous ceux qui ont servi.

Il est difficile de saisir toute l’ampleur de la Première Guerre mondiale et la dévastation qu’elle a entraînée. C’est pourquoi nous comptons sur des établissements comme le Musée canadien de la guerre et des expositions comme celle du centenaire de la campagne de Gallipoli. Les photos et les histoires nous permettent de jeter un regard de cette époque terrible, sur les gens qui y ont vécu et sur ceux qui y ont péri.

En cette Journée commémorative de l’Anzac, et en ce 100e anniversaire de la campagne de Gallipoli, j’espère que nous nous souviendrons tous des sacrifices et de la bravoure de ceux qui ont lutté pour leur pays. Continuons de tendre à la paix, qui exige de nous une attention et une vigilance constantes.

N’oublions jamais.

Merci.