- Duncan, Colombie-Britannique
Décorations pour actes de bravoure
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Médaille de la Bravoure
- Date d'admission : 23 janvier 1984
- Date de l'investiture : Le 22 juin 1984
Norman James Lesage, M.B.
Peter Marochi, M.B.
L'agent de la G.R.C. Mark Frederick Oliver. M.B.
Peter Robinson, M.B.
Norman Stanley Walker, M.B.
Médaille de la bravoure
Cinq habitants de la Colombie-Britannique, Norman James Lesage, l'agt. Mark Oliver du détachement de la G.R.C. de Princeton, Peter Marochi et Peter Robinson de l'équipe de secouristes du parc Manning, ainsi que Norman Stanley Walker, conjuguèrent leurs efforts pour sauver de la noyade, au risque de leur propre vie, un homme et une femme, le 25 juin 1982. L'homme circulait dans la région du parc Manning lorsqu'il perdit la maîtrise de son volant et que sa roulotte automobile dévala le talus pour aller se jeter dans la tumultueuse rivière Similkameen. Bien que blessés, les époux réussirent à grimper sur le toit de leur véhicule demeuré à flot, dans l'espoir de recevoir du secours. Alerté, l'agt. Oliver accourut sur les lieux où il fut bientôt rejoint par MM. Marochi et Robinson. Après que l'homme eut solidement fixé à son véhicule l'extrémité d'un câble que les sauveteurs lui avait lancé depuis la rive, Peter Marochi et Peter Robinson descendirent jusqu'à la poitrine dans les eaux agitées et glacées pour aller prêter secours au couple infortuné. De son côté, l'agt. Oliver tentait de parvenir jusqu'à eux à bord d'un radeau pneumatique, mais par deux fois la force du courant retourna son embarcation, le projetant dans les eaux agitées. Après avoir convaincu l'homme de revenir à terre en se laissant guider par un second câble dont une extrémité était tenue solidement par d'autres personnes sur la berge, M. Marochi redescendit à l'eau pour lui prêter main-forte. Toutefois, après quelques minutes dans le courant glacé, à bout de forces, il fut contraint de retourner sur le toit du véhicule. C'est alors que M. Robinson intervint: se chargeant de l'homme, guidé par le câble, il reprit le chemin de la rive, progressant vers celle-ci mètre par mètre. A plusieurs reprises, écrasé sous le poids de la victime en proie a une vive agitation, le sauveteur s'enfonça et vint près de lâcher prise. Finalement, avec l'aide de l'agt. Oliver, ils mirent pied sur la berge. M. Robinson retourna ensuite vers la roulotte, mais il dut se rendre à l'évidence qu'on ne pourrait pas ramener de la même manière la femme, dans l'état de choc où elle se trouvait. Parmi les spectateurs dont le nombre grossissait, il y avait M. Lesage, qui s'était posé en hélicoptère et qui même s'il n'était pas très au fait des techniques de sauvetage, proposa de ramener la malheureuse par la voie des airs. Également sur les lieux se trouvait M. Walker qui avait, lui, l'expérience des opérations de sauvetage par hélicoptère; il proposa son aide, bien conscient que toute erreur de manoeuvre pouvait être fatale. M. Walker accompagna donc le pilote dans un survol de reconnaissance du secteur et c'est lui qui, plus tard, depuis le sol le guida dans son approche du ravin. Puis, pendant que l'hélicoptère se tenait en attente au-dessus de la scène, M. Marochi, toujours perché sur le toit de véhicule maintenant presque submergé, noua autour de la femme le harnais de sauvetage. Guidé par les signaux manuels de M. Walker, M. Lesage s'éleva avec sa charge qu'il alla déposer auprès d'une ambulance, avant de retourner chercher MM. Marochi et Robinson. Cette dure épreuve avait duré quatre heures.