IAIN BAXTER&, C.C., O.Ont., O.B.C.
Windsor (Ontario)
IAIN BAXTER& a une carrière bien remplie et est reconnu comme l’un des premiers artistes conceptuels du Canada et l’un des artistes les plus prolifiques et les plus accomplis au pays. Depuis plus de 60 ans, il bouscule la définition et la perception de l’art en utilisant la sculpture, les œuvres d’installation, la peinture, la photographie, la vidéo et les arts de la scène pour interpeller le public sur des enjeux sociaux, politiques, informationnels et environnementaux contemporains. Ainsi, il a suscité l’intérêt de la nouvelle génération de Canadiens, a participé à des expositions de par le monde, et a ajouté ses œuvres à de grandes collections nationales et internationales. Ses réalisations ont été saluées par des distinctions et prix importants, dont l’Ordre du Canada, l’Ordre de la Colombie-Britannique, l’Ordre de l’Ontario, le Prix du Gouverneur général en arts visuels et en arts médiatiques et le Prix Molson du Conseil des Arts du Canada. Il est également membre de la Société royale du Canada et est professeur émérite à l’École des arts visuels de l’Université de Windsor.
Faits en bref
- IAIN ne prévoyait pas devenir un artiste. Il a d’abord étudié la zoologie à l’Université de l’Idaho, où il a été invité par l’un de ses professeurs à illustrer un guide sur la faune, Wildlife of the Northern Rocky Mountains. Peu après, il a suivi des cours d’aquarelle et a commencé à gagner des prix.
- Le premier spectacle solo d’IAIN s’est déroulé à Kyoto en 1961. Le spectacle montrait son intérêt initial pour les byōbu, ou paravents japonais, qu’ils peignaient de façon abstraite.
- IAIN a été appelé le Marshall McLuhan des arts visuels. IAN a initialement été influencé par les œuvres de McLuhan. « Je perçois l’art comme de l’information. J’observe la mode, des tapis, des produits électroniques. Je cherche des structures. Je ne sais jamais quand j’aurai un éclair, mais soudainement, je vois quelque chose qui m’inspire. »
- Les premières utilisations novatrices des caissons lumineux d’IAIN ont inspiré toute une génération d’artistes, dont ceux affiliés à l’École du photoconceptualisme de Vancouver.
- En 2005, IAIN a officiellement modifié son nom de famille en faveur de BAXTER&. En ce qui concerne la perluète : « J’aime la langue et je joue beaucoup avec les mots. J’aime rencontrer des gens. Le pouvoir de la perluète m’inspire beaucoup et est en lien étroit avec ce que je suis devenu. Voici commen m’est venue cette révélation. Je jouais avec le mot anglais « and » et je me suis rendu compte qu’en inversant les lettres, on obtient DNA (ou ADN, en français). L’ADN de notre langue est la perluète (&) et j’ai fait de cette notion une œuvre d’art. Si vous n’avez pas de perluète, tout se fragmente; c’est le ciment qui nous tient tous. »
- IAIN aime enseigner et continue à mentorer des étudiants à l’Université de Windsor. « L’enseignement apporte un nouvel angle à mes expériences quotidiennes. C’est un peu comme un moment zen qui suscite des idées et des façons différentes d’envisager les activités quotidiennes. Par exemple, je peux demander à une class d’étudiants d’aller trouver le centre de Windsor et de faire une œuvre d’art à ce sujet. »
On connaît bien le minimalisme, mais moi je suis un maximaliste: j’utilise toutes les matières ou formes possibles qui sont nécessaires à ce que j’essaie de faire.