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Jérusalem, le mercredi 2 novembre 2016
C’est un honneur pour moi de planter un olivier dans le bosquet des nations.
La mise en terre d’un olivier est un geste symbolique.
C’est un signe de paix et de tranquillité, de disparition de la haine et des dissensions.
Cela me rappelle un de mes proverbes préférés :
Béni soit l’homme qui plante un arbre en sachant qu’il ne profitera jamais de son ombre.
Considérant la robustesse de l’olivier, cette cérémonie constitue une fin appropriée à notre visite à Yad Vashem, tout près d’ici.
Mon épouse, Sharon, et moi avons été bouleversés par les histoires de pertes atroces subies par les Juifs durant l’Holocauste. Jamais nous n’oublierons ce que nous avons entendu.
Nous sommes maintenant ici pour planter un arbre qui subviendra aux besoins des gens, qui poussera aux côtés d’autres arbres plantés par des chefs d’État du monde entier.
En tant que premier gouverneur général du Canada à effectuer une visite d’État en Israël, je suis honoré de faire partie de cette grande tradition.
Au Canada, sur le domaine de Rideau Hall — la résidence du gouverneur général —, on trouve un pin blanc, qui a été planté par le regretté Shimon Peres lors de sa visite chez nous, en 2012. Les Iroquois appellent cette espèce « l’arbre de la paix », en harmonie avec la vision inspirante de paix de M. Peres.
La plantation d’un arbre dans ce bosquet constitue un geste d’amitié et de solidarité semblable entre nos deux pays. C’est aussi une invitation à renouveler nos efforts de paix conjoints, que Shimon Peres a dirigés avec détermination.
J’espère que pendant longtemps encore, ce bosquet nous rappellera le potentiel de partenariat et de coopération qui existe entre les peuples et les nations du monde.
Je vous remercie de l’honneur que vous m’avez témoigné.