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Waterloo (Ontario), le vendredi 30 octobre 2015
Si vous avez eu la chance de visiter la cathédrale St. Paul à Londres, vous avez peut-être vu l’inscription suivante sur la tombe de sir Christopher Wren, le célèbre architecte anglais qui a aidé à rebâtir Londres après l’incendie dévastateur de 1666 :
« Toi qui lis cette inscription, si tu cherches son tombeau, regarde autour de toi. »
C’est ce que je dirais à propos de ceux qui ont travaillé à la création de ce centre d’excellence pour l’innovation dans le domaine du vieillissement.
C’est votre monument.
De quel type de monument s’agit-il?
Un monument à l’apprentissage et à la compassion.
Un monument à l’innovation et à l’excellence.
Un monument à une communauté avertie et bienveillante, et au Canada.
En fait, c’est une communauté au sein d’une autre. J’aimerais tout spécialement saluer les résidents qui sont ici chez eux.
Grâce à vous, cet endroit est très spécial. Vous avez transformé ces édifices, ces corridors et ces rues en quartiers résidentiels.
Y a-t-il des gens ici qui viennent du mauvais côté de la ville? Bien entendu, je parle du quartier Johnston!
Je suis ravi d’être ici pour cette cérémonie d’inauguration officielle.
Je suis vraiment impressionné par les progrès que vous avez réalisés avec ce centre d’excellence.
J’ai eu la chance d’être présent aux toutes premières étapes du projet, alors que j’étais président de l’Université de Waterloo. À l’époque, il était déjà évident que les résultats seraient exceptionnels.
Mais, le chemin qui mène au succès n’est pas sans embûches! Je sais qu’un très grand nombre de gens ont travaillé d’arrache-pied pour concrétiser la vision du centre.
Laissez-moi vous dire ce qui m’impressionne le plus de vos réalisations. Je pense à au moins cinq caractéristiques notables.
Premièrement, ce centre met l’accent sur les gens et est ancré dans la fonctionnalité. Il mise sur la compassion et il répond à un besoin urgent. Pour la première fois dans notre histoire, il y a plus de Canadiens de 65 ans et plus que de Canadiens de 15 ans et moins. Voilà la réalité. La qualité des soins que nous offrons aux Canadiens vieillissants affectera non seulement leur bien-être, mais déterminera aussi le genre de peuple et de pays que nous sommes.
Je vous remercie tous et toutes de votre sollicitude et de votre compassion.
Deuxièmement, ce centre mise sur la collaboration. Il est le fruit d’un partenariat merveilleux qui réunit des adultes plus âgés, des étudiants, des éducateurs et des chercheurs. Les chances d’apprendre et de créer une communauté vibrante sont grandes.
Troisièmement, ce centre promet d’être à l’apogée de l’excellence. Il compte déjà six chaires de recherche Schlegel, mais vise un total de 25! Il est difficile d’imaginer un centre ailleurs dans le monde réunissant autant de talent. Cette approche pourrait faire du Canada un lieu d’excellence dans l’étude du vieillissement.
Cela m’amène à mon quatrième point : ce centre possède une dimension internationale qui ne peut que favoriser nos apprentissages. Déjà, des délégations de la Chine, du Japon, de la Suisse, du Royaume-Uni et de l’Australie nous ont rendu visite, et des programmes de résidence sont en cours d’élaboration. Cette approche s’annonce prometteuse pour beaucoup.
Le cinquième et dernier élément que je trouve particulièrement intéressant en ce qui concerne l’orientation du centre, c’est qu’il part du principe que la recherche propulse l’innovation. L’innovation sera essentielle si l’on veut maintenir et améliorer la qualité de vie des Canadiens vieillissants. Cependant, elle devra prendre appui sur deux principes : la recherche et, bien entendu, la compassion.
En terminant, j’aimerais remercier tous ceux et celles qui ont travaillé si fort pour fonder cet impressionnant centre d’excellence. Je ne peux m’empêcher de mentionner une personne, cependant. Il m’en voudra sans doute puisque, pour lui, c’est l’équipe qui compte. Je parle bien entendu de Ron Schlegel.
Regardez autour de vous : vous contribuez à créer un pays averti et bienveillant!
Merci.